Ras-le-bol

Aujourd’hui je ne vais même pas tenter d’argumenter, de démontrer quelque chose. De toute façon ça ne sert à rien. Chaque jour qui passe me fait me dire que nous nous éloignons de Descartes et des Lumières. Que la raison et la liberté d’expression, et bientôt de penser font place à une dictature des bons sentiments. Enfin quand je dis « bons sentiments », il faut entendre culpabilisation systématique de la civilisation occidentale, sacralisation de tous ce qui se réfère à Momo le pédo.

Cette semaine nous avons eu un bel exemple de cela. La bien-pensance mondiale a pu se réchauffer collectivement le cœur en stigmatisant une nouvelle fois Israël. Ah, nom de dieu, ce que ces morts, ces nouveaux et pauvres martyrs de la cause palestinienne sont bien tombés. Vous avez vu les réactions ! Putain, ça n’a pas traîné, les cadavres étaient encore tièdes que la planète fustigeait l’Etat assassin ! Pas de mollesse dans l’indignation. Même si on ne sait pas comment et pourquoi ça s’est passé comme ça. Question de principe : les Israéliens n’ont pas le droit de tuer, quelles que soient les circonstances, des personnes même si elles sont menaçantes, même si elles représentent un danger pour la vie de ses soldats. C’est comme ça. Et surtout si les victimes sont des musulmans. Chaque jour qui passe nous impose son lot de victimes de cette religion, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, au Soudan … Et pas que neuf, s’il vous plait. Parce que on ne fait plus dans l’artisanal dans ces contrées. Mais qu’importe ! Ce sont des musulmans qui tuent  d’autres musulmans. C’est donc un droit. Moi je commence à croire que c’est une nature. C’est du moins dans la nature de la religion de paix et d’amour. Je rigole cinq minutes et je reviens.

On a aussi fustigé le blocus. Ceux qui en parlent ne connaissent certainement rien de la nature de ce blocus. D’autres la connaissent mais la taisent préférant laisser penser que ces pauvres Gazaouis, affamés, pouvant à peine marcher tant leur faiblesse est grande,  se trainent  lamentablement dans les rues de poubelle en poubelle pour recueillir leur pitance quotidienne qu’ils font au préalable goûter aux chiens ou aux rats des fois que ces salauds de youpins auraient aussi empoisonné les poubelles. Par quelques photos, j’ai tenté de montrer que derrière le mot blocus pouvaient se cacher des réalités différentes. Mais à quoi bon. Y en a qui aiment tant les Palestiniens, enfin le hamas, qu’on leur foutrait le nez dans la merde d’un de leur représentant qu’ils trouveraient que ça sent la rose.

Et la Turquie ? Vous savez ce pays qui souhaite entrer dans l’UE. Personne ne s’est demandé sa part de responsabilité dans l’affaire. Qu’en est-il de cette ou ces officines humanitaires, certaines islamistes,  qui brassent des dizaines de millions d’euros (de quoi faire rêver téléthon et sidaction) ? Quel est leur lien avec le hamas, al quaida ou autres ? Est-on encore humanitaire quand on est à ce point impliqué dans le militantisme ? Ne voit-on pas la différence entre ce bateau turc avec plus de 600 passagers (pourquoi autant ?) et ce cargo irlandais avec 15 personnes à bord et qui se prépare à forcer le blocus tout en ayant averti qu’il ne résisterait pas à une intervention israélienne ?

Toujours la Turquie. Quel est son gain géopolitique après cette affaire ? Et cette dernière n’est-elle pas une opportunité de se placer dans le monde musulman qu’elle aurait provoqué ?

Bref, un tas de questions dont on connait certaines réponses, mais qu’on passe sous silence. Car ce serait tenter de comprendre la réaction israélienne et il est hors de question de le faire.

Plus près de nous et également motif de ras-le-bol, la condamnation aujourd’hui de Brice Hortefeux pour propos racistes. Propos non explicites et volés lors d’une réunion privée. Aujourd’hui les mêmes qui dénoncent la vidéosurveillance se réjouissent qu’un ministre puisse être piégé par un téléphone portable. Peu importe que le jeune maghrébin, peut-être à l’origine des propos, ne se soit pas senti injurié. Bien évidemment tous les arabes sauf lui (surement un collabo) le sont. Et vive le MRAP et toutes ces officines qui vivent de nos impôts et qui nous pistent en permanence pour voir si nous ne manquons pas de respect aux musulmans et aux arabes. Parce que les autres, ils s’en foutent. Enfin peut-être pas les noirs, mais il y a le CRAN pour se charger d’eux, mais en tout cas les blancs qui se font insulter et tabasser à cause de leur couleur de peau. Oui, mais vous comprenez, c’est pas du racisme, c’est une réaction de dominés à une frustration. On peut les comprendre ces arabes qui n’aiment pas les blancs, après tout ce qu’on fait subir les blancs à leurs ancêtres. Etre blanc est un crime. C’est la pouffiasse des indigènes de la république qui le sous-entend en écrivant ou en laissant écrire sur son site : « " Les Européens blancs ont tiré profit de l’esclavage, que leurs ancêtres aient été pour ou contre la traite, grâce à une série de privilèges liés au simple fait d’avoir la peau blanche." C’est pas du racisme ça, juste un appel à la vengeance. Donc c’est normal. Aounit, l’homme au profil de loukoum, bien engraissé par la république blanche ne s’en offusque pas.

Voilà ce qu’est devenu notre pays. Tellement abêti  par le sentiment de culpabilité qu’on lui inculque à grosses doses, à l’aide de lois, de revendications, avec la complicité de nos soi-disant élites prêtes à vendre leur pays et leur civilisation, qu’il n’a même plus les soubresauts du mourant. Il est déjà mort, il le sait et ne veut plus réagir.

Alors oui, aujourd’hui, ras-le-bol.