Paris-islam-coco

Aujourd'hui à Paris, Bertrand Delanoë et Mahmoud Abbas ont inauguré une place Mahmoud Darwich.

Delanoë a honoré le poète engagé mais aussi le dirigeant de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Darwich a effectivement rejoint cette organisation en 1973, et a été membre de son comité exécutif. Il l'a quittée en 1993 au moment des accords d'Oslo, la jugeant trop conciliante avec Israël. De fait Darwich a quitté l'OLP dès que cette organisation n'a plus été considérée comme un mouvement terroriste.

Darwich est également connu pour son militantisme communiste. il a été membre du parti communiste israélien et s'est exilé à Moscou au début des années 70.

Pendant ce temps, Alexandre Soljenitsyne, décédé comme Darwich en août 2008, attend toujours qu'une place de Paris soit baptisée de son nom. Mais rassurons-nous : le principe est acquis, depuis 2008 également.Ce fut même voté dans des conditions houleuses par 30 voix contre 25, les communistes, le MRC, et certains socialistes s'étant opposés à cet hommage. Mais, malgré ce vote positif tout de même, il n'y a toujours pas de place Soljenitsyne. Parce que la mairie ne parvient pas à trouver d'endroit suffisamment emblématique !, selon la version officielle. Et puis il y a aussi Aragon à caser. D'ailleurs de mauvaises langues, sans doute, prétendent que l'attitude qu'a eue Soljenitsyne vis-à-vis du communisme le desservirait.

Enfin aujourd'hui, on voit qu'il est plus facile et rapide d'avoir une place à son nom à Paris si on a été communiste et membre d'une organisation terroriste, que si on a goûté au joies du goulag et dénoncé ce système concentrationnaire. et le système communiste qui en est à l'origine.

Une suggestion : pourquoi ne par rebaptiser la mal nommée place de la Concorde qui vit tant de têtes rouler sur son pavé, place Yasser Arafat ? Chirac lui fit bien rendre les honneurs militaires après sa mort.

Autre sujet, toujours dans la capitale : l'apéro géant saucisson-pinard aura t-il lieu ?

Une préoccupation majeure requiert en ce moment l'attention de certains officines antiracistes et le microcosme bobolchevik parisien : faire interdire l'apéritif géant saucisson-pinard prévu ce 18 juin à la Goutte d'Or.

Cette manifestation a été imaginée par une habitante, Française de souche, des lieux. La date est symbolique. L'événement doit, en effet, selon son initiatrice, marquer symboliquement la résistance à l'islamisation de ce quartier parisien haut en couleurs.

Bien évidemment SOS-racisme et une partie de la gauche crient au scandale. C'est en effet de la discrimination car le saucisson et le pinard interdisent les musulmans de participer à la manifestation. Et pour faire bonne mesure, les juifs, exceptionnellement, servent aussi de caution à cette indignation. Or, d'après l'instigatrice de l'événement, l'appellation n'est qu'un symbole et ceux qui catholiques ne mangeant pas de viande le vendredi ou juifs ou musulmans qui voudraient y participer en mangeant autre chose seraient  tout à fait les bienvenus. Il s'agit simplement de marquer le fait que ce quartier n'a pas à être investi (de force) par l'islam.

Bien entendu nos bienpensants ne l'entendent pas de cette oreille et font pression sur la préfecture de police pour que la manifestation soit interdite. 

Il s'agit évidemment bien d'une provocation de la part de l'organisatrice relayée dans son action par les mouvements identitaires. Mais cette provocation n'est-elle pas seulement une réaction à cette autre provocation hebdomadaire qui avec la bienveillance des autorités permet que certaines rues de la capitale soient fermées à la circulation automobile et piétonne pour que les musulmans puissent y faire leur prière. Est-ce davantage acceptable ? A priori de la part de SOS-racisme et de certains membres de la gauche, oui ! Reste à voir ce qu'en pensent les autorités compétentes.

En attendant continuons à supporter ça. C'est moins provocateur et discriminatoire que le saucisson.