"En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Chateaubriand

dimanche 18 avril 2010

Un livre que vous ne lirez certainement jamais en France

Aujourd'hui, je n'ai pas le temps ni le courage de rédiger un vrai  post. Je vais donc me laisser aller à la facilité et laisser parler quelqu'un d'autre, Alain Besançon,  au sujet d'un ouvrage sorti aux Etats-Unis en 2009 et qui s'intitule Réflections on the revolution in Europe : immigration, islam and the west, écrit par Christopher Calwell.
A ce jour se livre  n'est pas traduit et n'a pas trouvé d'éditeur en France. Signe des temps
Bonne lecture.


Le vrai sens du livre est donné par son sous-titre Can Europe be the same with different people in it ?
L'Europe peut-elle rester la même avec en son sein des peuples différents ?

Caldwell est à ma connaissance le premier à poser la question dans toute son étendue et dans toute sa complexité. Est-ce parce qu'il a le courage d'ouvrir un dossier que les Européens s'efforcent de tenir fermé depuis des dizaines d'années, bien que sans l'ouvrir, ils en sachent déjà parfaitement le contenu ? Le livre devrait faire scandale. Mais parce qu'il détruit des clichés imposés, auxquels personne ne croit plus, et parce qu'il porte au jour des pensées qu'on n'ose plus formuler publiquement, il est possible qu'il soit enterré dans une fosse profonde entourée d'une palissade. On verra s'il est bientôt traduit.

L'exposé est remarquablement clair. Chapitres et sous-chapitres sont si bien ordonnés qu' on en saisit l'idée dés qu'on a lu les titres. C'est parce que nous savions déjà ces choses au fond de nous-mêmes que leur cohérence éclate maintenant qu'elles sont mises sous nos yeux.

L'Europe doit faire face à deux problèmes qui sont distincts bien qu'ils se recouvrent partiellement et qu'on les confondent souvent volontairement, pour ne pas en prendre conscience. Le premier est celui de la capacité de l'Europe à assimiler les immigrants, le second est celui de la difficulté qu'elle rencontre avec l'islam.

L'Europe avait-elle besoin d'autant d'immigrants ? Au lendemain de la guerre, il le semblait, et nul ne songeait à élever des barrières institutionnelles. Il ne faut pas comparer le phénomène à la récente immigration hispanique aux États-Unis, qui se produit dans une économie post-industrielles, mais plutôt à l'immigration noire des États du Sud, au début du XX é siécle vers les industries du Nord, en besoin de main-d'oeuvre. Encore une fois, l'Europe avait-elle vraiment besoin de tous ces immigrés ? L'argument "capitaliste" est que cette main d'oeuvre a sauvé beaucoup d'industries. En fait c'était des industries condamnées. L'immigration a retardé les gains de productivité, et au prix de coûts latéraux dont le calcul n'a jamais été fait. L'argument "socialiste" est que le rajeunissement général provoqué par l'immigration, avec son taux élevé de natalité, a permis de sauver le Welfare State. Mais il est devenu évident qu'elle ponctionne ce Welfare State plus qu'elle ne lui apporte. Il est donc facile de refuter ces deux arguments. Mais si on ne le fait pas, si on n'ose pas le faire, c'est à cause du second problème : la difficulté que rencontre l'Europe avec l'islam. En effet l'Europe a cru importer de la "main-d'oeuvre", pour prendre un terme abstrait et général, une population passive, un simple facteur de production. Elle s'est aperçue qu'elle importait des êtres humains, doués d'une volonté propre.

L'idée d'Europe ? Idée d'origine élitaire, avait une dimension morale. Il était cru comme un dogme, dans ce milieu, que les cultures étaient d'égale dignité, ce qui revenait à dire qu'elles se valaient. L'idéologie de tolérance descendit dans les masses et se durcit en tolérance intolérante. Les lois mémorielles criminalisent non plus des faits, mais des opinions et des croyances. L'Allemagne, la Suisse les adoptèrent après la France. Une peur vague de penser ce que l'on pense se répandit.
Pendant de nombreux siècles, en Europe, l'islam avait été ressenti, avant tout examen, comme l'ennemi inconditionnel. Cet instinct immémorial, qui dispensait de le connaître, avait été documenté et justifié au XIXe siècle par les premiers savants islamistes, qui à l'instar de Renan le tenaient en peu d'estime. Le fanatisme qu'on lui attribuait n'était pas pourtant perçu comme un danger, bien moins en fait que le fanatisme religieux que l'europe avait nourri en elle-même et que les Lumiéres continuaient de redouter. L'islam était extérieur et au loin.

Mais il ne l'est plus. Il y a probablement plus de 20 millions de musulmans installés en Europe, 5 en France, 4 en Allemagne, 2 en Angleterre. Ils approchent de la majorité à Amsterdam et Rotterdam, à Marseille, à Duisbourg et Cologne, dans maintes villes anglaises. Leur taux de fécondité est supérieur. En Autriche, par exemple, il est de 2,34 contre 1,31 pour les catholiques et 0,82 pour ceux qui se déclarent sans religion. A Bruxelles, où 57 % des nouveaux-nés sont musulmans, les sept premiers prénoms qui sont donnés aux garcons sont Mohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza (en 2006). Dans certaines banlieues, il forme une société paralléle, autoségrégée, créant des espaces pour la Charia, construisant des mosquées, capable même de "désassimiler" ceux qui avaient auparavant progressé dans l'"assimilation". Ces faits méritent d'autant plus d'attention que le jus soli à la française est plus ou moins adopté en Allemagne, en Espagne, et que de toute façon personne ne pense plus que ces populations pourraient repartir, encore moins être expulsées.

C'est alors que fleurissent les mythes providentiels de la diversité et du métissage. Ils sont encore une manière de transfigurer une inquiétude qu'on ne veut pas s'avouer. Caldwell produit des faits qui indiquent, selon lui, que l'islam constitue une supra identité et que les jeunes musulmans se sentent tels prioritairement avant de se déclarer français, allemands ou anglais. Il n'y aurait pas, affirme Caldwell, un islam de France, malgré ce dont nos médias veulent nous persuader, pas plus qu'il n'y aura un deutscher islam, un islam italiano. Mais il existe déjà une contre-culure islamique, plus ou moins paneuropéenne, qui se cherche encore et qui prend souvent ses modèles dans la robuste American Black Culture.

Nous en arrivons à un chapitre qui est, selon moi, décisif, mais le plus délicat à traiter : le rapport entre l'islam et le monde chrétien où il a pris domicile. Sachant que les musulmans restent substantiellement fidèles à leur religion, qu'en est-il des chrétiens qui délaissent la leur à vive allure ? Qu'en est-il du fameux dialogue interreligieux ? Caldwell note que jusqu'ici il demeure un voeu pieux et parfaitement unilatéral. Les musulmans n'en ont cure. Pour les non-croyants, les deux confessions n'ont aucune raison de ne pas être mises sur le même pied. L'agnostique, ou le "laïc", comme on dit en France, tiendra sa position pour plus élevée, plus intelligente, plus libre, ce qui est bien naturel. Beaucoup d'entre eux, cependant, estiment que "tant qu'à faire", le christianisme est préférable... Jean-Paul II, selon l'auteur, pensait que le sentiment religieux reunissait les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes et les rendaient plus proches les uns des autres que les athées. Benoit XVI, lui, met l'accent sur la raison commune et accepte tous ceux qui se laissent conduire par elle. A Regensbourg, il a critiqué en revanche l'irrationalisme d'une religion, l'islam, qui s'affirme pourtant rationnelle de bout en bout.

… L'auteur me fait le plaisir de citer une mienne formule : "L'islam est la religion naturelle du Dieu révélé." Si le christianisme meurt en Europe, l'islam est un bon candidat pour remplir le vide. Une autre mienne formule avance que l'islam est "une idolâtrie du Dieu d'Israël". En tant qu'idolâtrie, l'islam plaît naturellement à l'homme qui est, disait Calvin, une "boutique à forger des idoles". Le Dieu d'Israël, auquel il n'est pas relié par une alliance, est suffisamment hors de portée pour qu'il ne soit pas connu comme il est, mais assez présent pour garantir et sacraliser cette paradoxale relation idolâtrique. D'un côté, l'islam prend comme elle la nature humaine et lui donne des satisfactions (je saute le chapitre touchant le sexe), de l'autre il exalte un sur-judaïsme et un sur-christianisme. Des deux parts, il offre une tentation.

Cependant, l'Occident semble paralysé. Il reste sous le remords du "racisme" et des interdits qui se sont associés à lui. Le principal est "l'antiracisme", ce "communisme du XXI siècle". La culpabilité occidentale forme un abri sûr pour les musulmans qui se sont mis sous sa protection.

Y a-t-il un islam "modéré" ? Mais qui peut proposer une définition d'un islam modéré ? Si, comme beaucoup le pensent, l'islam n'a rien à voir avec le terrorisme, pourquoi, demande Caldwell, aussitôt qu'il y a un attentat terroriste quelque part, tous les gouvernements vont-ils enquêter dans ces milieux ? Je n'ai pas d'opinion sur ce point.

Avec justesse, Caldwell conclut que l'immigration musulmane de masse procède d'une grappe (cluster) de courants sociaux nombreux et indépendants : la libre économie, l'augmentation de la richesse, les femmes au travail, les inégalités de revenus, le bas taux de fécondité... Ajoutons la crise du christianisme et d'autres courants idéologiques et spirituels. C'est un problème compliqué, immense, auquel on ne voit pas de solution.
Quel avenir ? Caldwell voit deux modèles possibles. Le premier est celui de la société multi-ethnique, type États-Unis. Il le juge peu plausible. L'autre est celui de l'Empire ottoman avec son système du millet, c'est à dire la formation d'une mosaïque de communautés plus ou moins autonomes, sous le contrôle d'un Etat impérial. Ce dernier modèle est plus vraisemblable. Mais, si l'Empire ottoman a vécu sous le régime du millet, à la longue il en est mort, quand les forces centrifuges ont échappé à son contrôle.

On espère que l'ouvrage de Caldwell sera traduit, lu et discuté. Il en vaut la peine.

Alain Besançon
Membre de l’Institut
Commentaire n°128, hiver 2009-2010

7 commentaires:

  1. bonjour,
    Je pense qu'aucune volonté française n'est allé chercher les italiens, les espagnols, les arabes
    Ils avaient faim, ils sont venus
    L'agriculture, le bâtiment, l'industrie, à ces moments d'immigration trouvèrent main d'oeuvre corvéable
    Les musulmans ,longtemps laisserent femmes et enfant au bled
    On disait: ils renvoient l'argent la bas
    Petit à petit on crut à une intégration
    Non, les générations à suivre de ces familles dés que le rapprochement familial eut lieu, se sont abîmées dans la rancune
    Le père , illétré dans sa langue, la mère également ne peuvent pas acquérir facilement matière à intégration
    C'est vrai pour les espagnols, les italiens, aussi, mais ce fut dramatique pour les musulmans car le noyeau famillial ancestral a toujours tiré vers les us et coutumes et enfermé cette communauté, ses jeunes surtout qui développèrent la haine plutot que la volonté de grandir veritablement français
    Alors, de plein fouet: délinquance, sida chomage, le trio d'enfer frappa
    La dessus les imam ont rapliqué et répendu cette guerre de religion que nous vivons sur notre sol
    rapportant les affres du MO, exigeant mosquées écoles coraniques
    Nos dirigeants ont suivi, je pense par volonté de laisser cette frange dans les bras d'Allah, enfin, je ne vois aucune volonté de dire non à cet islam
    -la Finance islamique intégrant nos banques est un bon exemple
    Il faut dire qu'elle draine les petrodollars du Golfe
    Le danger qui nous guette est justement cette disparité en terre d'Islam, d'un côté la misère, de l'autre l'arrogance de l'argent
    Nous aurons un autre problème d'immigration , celui des contrées dévastées par le climat qui évolue
    Quant à l'Afrique, vaste problème d'un continent qui ne démarre pas en projet autonome, qui en est toujours aux blessures coloniales, ce qui sert quelques lobbys mondiaux succéssifs

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  2. On n'est pas forcément allé les chercher, mais on ne les a pas non plus empêché de venir.
    Une différence telle que je la perçois à travers l'histoire d'une partie de ma famille entre l'immigration d'origine européenne (avant la 2ème GM) et celle venue d'Afrique, c'est que les premiers n'avaient pas espoir de retour, venaient avec leur famille, et ont mené le combat de l'assimilation pour leurs enfants (à la 3ème génération la langue du pays d'origine était souvent définitivement perdue). Les seconds ne pouvaient à l'origine pas venir avec leurs familles et étaient de passage pour nourrir cette famille. Le regroupement familial a changé la donne. Les familles sont venues et dès la seconde génération on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas non plus de retour possible, dans la mesure où ceux qui étaient restés au pays ne reconnaissaient plus les émigrés comme les leurs. Pour avoir discuté à ce sujet avec des Marocains dans leur pays, il y a beaucoup de mépris pour ces émigrés dont on veut bien à l'occasion profiter, mais surtout pas reconnaitre comme siens. restait deux solutions pour vivre : s'intégrer et mieux encore s'assimiler, ou recréer en terre française son pays (imaginé) donc refuser la culture du pays d'accueil et s'auto-ghettoiser.Ils ont choisi la seconde. Vous ajoutez là-dessus les différences démographiques en termes de natalité, l'influence des imams, la lâcheté des institutions, la complaisance de la gauche et des intellectuels, le silence gêné de la droite, et vous vous rendez-compte que l'isolement n'est que provisoire et que dès que l'équilibre démographique aura changé, les revendications seront d'une autre nature et que là, la culture européenne sera véritablement vouée à disparaitre.
    Triste avenir en vérité pour notre civilisation et nos enfants.

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  3. je vous suis , Expat, mais je n'arrive pas à croire que la puissance culturelle de l'Occident puisse disparâitre
    Bien évidemment nos musulmans français ne font rien des mille et une nuit, n'apportent qu'un voile orientaliste surfait (couscous boulette ou à peu prés) repris par nos pub débiles
    J'ai longtemps espéré que le femmes recluses en cuisine s'émancipent, quand elles le font c'est en Hidjab souvent (je parle de l'accés au monde du travail)
    Nous sommes en danger peut être, nous le devons à ces charismatiques qui entretiennent ce fond de commerce, aboyant sans cesse au racisme
    La seule assimilation réussie: leur accés aux pathologies de surcharge
    Je vis celà comme un échec, j'ai toujours pensé la France avec eux, dommage
    Je crois qu'ils n'ont pas réussi l'acquisition d'une conscience politique française
    est ce que celà était possible?
    dans cette plaie béante de guerre d'Algérie entretenue par d'obscurs interêts la bas

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  4. Cimabue, vous dites là une chose essentielle :"mais je n'arrive pas à croire que la puissance culturelle de l'Occident puisse disparaître."
    Pour ma part je ne me montrerai pas si optimiste.

    Il est vrai que des nations ont disparu pendant plusieurs siècles et sont réapparues, que d'autres ont été sous le joug d'autres nations de culture différente pendant plusieurs siècles aussi et se sont débarrassées de ce joug en gardant leur culture intacte, voire renforcée.
    Je pense en particulier aux Polonais dans le premier cas et aux Russes dans le second.
    Pour les premiers l'église et une élite intellectuelle notamment représentée par l'aristocratie a permis au pays de renaitre plusieurs fois de ses cendres, si bien même qu'aujourd'hui la Pologne pose problème au niveau de son intégration européenne tellement elle a perduré sur des particularismes forts.
    Le Russie est sous le joug mongolo-musulman pendant presque trois siècles. Pourtant elle s'en débarrasse et inverse le rapport de forces sous l'impulsion d'Ivan III et IV (le terrible et premier tsar). C'est la réaction de l'église orthodoxe à l'islamisation qui permet cela.
    En fait les cultures sont restées assez fortes même dans les moments les plus périlleux pour surmonter les aléas de l'histoire.

    Dans le cas de l'Europe actuel, les églises chrétiennes sont incapables de tenir ce rôle. Et les élites, enfin ceux qu'on nomme les élites, sont les premières à dénigrer cette culture européenne à travers son caractère supposé dominant. Elles sont parvenues avec un succès assez notable à provoquer l'auto-flagellation des Européens et à générer un sentiment de repentance pour les soi-disant crimes commis par nos ancêtres. Dans notre cas, l'amour de la culture européenne par les européens est en voie d'extinction avant même que l'invasion ait eu lieu. On ne pourra donc pas compter ni sur la religion, ni sur la culture (la première étant incluse dans la seconde) pour faire face ou réagir.
    C'est pour cela que je pense que la partie est perdue.

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  5. Oui, l'Occident paume son niveau de culture, sa transcendance, a du mal à s'ancrer en résistance par ces valeurs
    Mais , permettez: chaque ligne de la charia reste un problème pour le quidam occidental de base , une minorité acceptera de se convertir et de lâcher le "moderne" et consentir aux archaïsmes
    Sur notre sol cer islam va imploser, et avant ça aura crée une vraie guerre civile
    les victimes seront en premier les musulmans avec qui nopus avons grandi

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  6. PS: allez lire le dernier billet de ZAZA, ça vaut le détour

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  7. Vous avez raison, l'islam va imploser. Quant à la guerre civile elle a déjà commencé par des actes isolés, par des mots.
    Aujourd'hui je lisais l'histoire de Jeannette Bougrab, nouvelle présidente de la Halde. Quand elle s'est présentée au dernières législatives dans le 18ème, enfin là où elle a été parachutée parce que c'était une circonscription imprenable mais à forte densité immigrée, ces adversaires on fait campagne sur le thème "vous n'allez pas voter pour une fille de traite", son père étant harki.
    Cette histoire de harkis risque de recommencer chez nous avec en final le même drame.

    J'ai lu le billet de zaza. Consternant ! une ode à l'irresponsabilité des parents. C'est pas leur faute, c'est la société et en plus on s'acharne sur eux. Je suppose à la lire que les Polonais, les Italiens, les Russes, les Espagnols, les Portuguais, etc., parlaient tous un français courant quand ils sont arrivés en France au début du siècle dernier ou avant et qu'ils ne travaillaient pas et consacraient tout leur temps à l'éducation de leurs enfants.
    Elle est encore plus conne que son père celle-là. S'il faut faire normale sup pour débiter de telles conneries, je suis content de ne jamais avoir pensé à cette voie dont, entre nous, j'ignorais même l'existence quand j'étais jeune.

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