Ce post fait suite à l'altercation que j'ai eu avec un blogueur ailleurs et à une question posée par Jean-Michel.
En fait au premier, j'avais reproché alors qu'il était accueilli par la République depuis une trentaine d'année et n'avait pas jugé nécessaire de devenir Français, de cracher son venin sur le président démocratiquement de cette République, tandis qu'il s'abstenait de combattre pour la liberté dans son pays d'origine qu'il avait fui. Sa réponse fut que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme promulguée par l'Assemblée constituante l'autorisait à exercer ses talents critiques contre le gouvernement du pays qui l'accueillait, et ce dans le respect des lois de la Cité.
Comme je terminai en lui disant qu'il avait sans doute raison, que les droits de l'Homme étaient bafoués en France et que pour cette raison j'avais quitté ce pays, Jean-Michel, malicieusement, m'a demandé si c'était vrai et si donc mes motifs étaient les mêmes que ceux de Marie NDiaye, cette lauréate du prix Goncourt qui expliquait sont départ à Berlin pour échapper à la dictature sarkozienne ou quelque chose comme ça.
Je vous livre donc ma réponse.
"J'espère que vous avez pris mes propos sur les droits de l'Homme menacés en France au second degré.
La France au contraire me parait être un des pays où ils sont le mieux garantis et où la liberté d'expression, en particulier, est le mieux garantie par nos institutions. Je parle d'institutions car cette liberté me semble bien davantage menacée par certaines officines au service de la bienpensance (voir affaire Zemmour sur laquelle j'ai écrit quelques chose) que par le gouvernement pas exemple. La France est tout de même un pays où des gens accueillis par la République, ne désirant même pas devenir Français (d'où une partie de ma vindicte contre Leperse) peuvent se permettre impunément de cracher sur son gouvernement pourtant démocratiquement élu. Et c'est vrai que c'est toujours plus facile de défendre les droits de l'homme là où ils existent que là où l'expression est bridée. J'aimerais que les "no borders and co" aillent semer la bonne parole chez les mollahs par exemple. Aucun risque qu'on ne les y trouve. Certes ils applaudiront quand ceux-ci auront été renversés au prix de nombreuses victimes et viendront à ce moment prodiguer leurs conseils et assurer de leur soutien. Solution de facilité, lâcheté que tout ça.
Et si on parle de démocratie, la menace qui existe en France et en Europe en général, c'est de la voir confisquer par ces officines et leur idéologie. Parce que la démocratie implique un choix éclairé de la part du peuple. Or, grâce aux pressions idéologiques exercées par la bienpensance, on s'interdit désormais la transparence sur certains sujets parce que la réalité nuit à cette image fausse d'un vivre ensemble qu'on voudrait nous inculquer. Regardez autour de vous : l'immigration, l'intégration, tous ces sujets sont traités hors de toute réalité ; idem pour le climat où maintenant des chercheurs demandent à un ministre de trancher entre eux et Allègre (le sens de la science dictée par le gouvernement, ça rappelle étrangement Lyssenko, non ?); idem pour le bouclier fiscal, sujet délicat qui mérite effectivement qu'on se repenche dessus peut-être pas pour le supprimer mais pour l'améliorer, qu'on ne traite que par le biais de cette doxa qui veut qu'en France on n'aime pas les riches (et il parait qu'on l'est déjà à 4000€/mois). On pourrait trouver d'autres exemples. Mais la réalité désormais n'a plus guère d'utilité pour traiter ces différents problèmes, elle est remplacée par les slogans (dont on peut faire maintenant une propriété intellectuelle !!!!) et les symboles.
Alors non, je ne suis pas parti à cause des droits de l'homme, mais finalement je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans un pays qui perd la raison."
La France au contraire me parait être un des pays où ils sont le mieux garantis et où la liberté d'expression, en particulier, est le mieux garantie par nos institutions. Je parle d'institutions car cette liberté me semble bien davantage menacée par certaines officines au service de la bienpensance (voir affaire Zemmour sur laquelle j'ai écrit quelques chose) que par le gouvernement pas exemple. La France est tout de même un pays où des gens accueillis par la République, ne désirant même pas devenir Français (d'où une partie de ma vindicte contre Leperse) peuvent se permettre impunément de cracher sur son gouvernement pourtant démocratiquement élu. Et c'est vrai que c'est toujours plus facile de défendre les droits de l'homme là où ils existent que là où l'expression est bridée. J'aimerais que les "no borders and co" aillent semer la bonne parole chez les mollahs par exemple. Aucun risque qu'on ne les y trouve. Certes ils applaudiront quand ceux-ci auront été renversés au prix de nombreuses victimes et viendront à ce moment prodiguer leurs conseils et assurer de leur soutien. Solution de facilité, lâcheté que tout ça.
Et si on parle de démocratie, la menace qui existe en France et en Europe en général, c'est de la voir confisquer par ces officines et leur idéologie. Parce que la démocratie implique un choix éclairé de la part du peuple. Or, grâce aux pressions idéologiques exercées par la bienpensance, on s'interdit désormais la transparence sur certains sujets parce que la réalité nuit à cette image fausse d'un vivre ensemble qu'on voudrait nous inculquer. Regardez autour de vous : l'immigration, l'intégration, tous ces sujets sont traités hors de toute réalité ; idem pour le climat où maintenant des chercheurs demandent à un ministre de trancher entre eux et Allègre (le sens de la science dictée par le gouvernement, ça rappelle étrangement Lyssenko, non ?); idem pour le bouclier fiscal, sujet délicat qui mérite effectivement qu'on se repenche dessus peut-être pas pour le supprimer mais pour l'améliorer, qu'on ne traite que par le biais de cette doxa qui veut qu'en France on n'aime pas les riches (et il parait qu'on l'est déjà à 4000€/mois). On pourrait trouver d'autres exemples. Mais la réalité désormais n'a plus guère d'utilité pour traiter ces différents problèmes, elle est remplacée par les slogans (dont on peut faire maintenant une propriété intellectuelle !!!!) et les symboles.
Alors non, je ne suis pas parti à cause des droits de l'homme, mais finalement je n'ai pas vraiment envie de rentrer dans un pays qui perd la raison."
Et je trouve cette remarque dans la réponse de Jean-Michel : "J'espère que vous avez pris mes propos sur Marie NDiaye au second degré, j’ai cru comprendre que vous partagiez plutôt les opinions de Raoult, maire du Raincy."
Et bien non, les propos de l'un et de l'autre me paraissent aussi idiots. Un Goncourt n'est pas un fonctionnaire et n'est donc pas soumis à un devoir de réserve que d'ailleurs fort peu respectent mis à par les militaires, et encore (voir l'affaire du chef d'escadrons Matelli, rayé des cadres de la Gendarmerie pour s'être opposé publiquement à la mise sous tutelle du Ministère de l'Intérieur de la gendarmerie). Parce que le devoir de réserve n'est pas là pour empêcher de dire des conneries, mais de s'exprimer sur certains sujets aussi pertinente soit l'opinion de celui qui voudrait le faire. Je l'ai connu pendant 30 ans ce devoir et même si des fois ça m'a fait mal, je l'ai respecté par discipline intellectuelle. Si on ne respecte pas ce devoir c'en est fini de la cohésion et de l'efficacité du groupe auquel il s'applique. Les fonctionnaires et les militaires sont là pour servir la France quel que soit son régime. Si ça leur devient insupportable, ils doivent changer de métier.
Mais Marie Ndaye n'étant pas fonctionnaire, bien sûr elle n'est pas soumise à ce devoir. Raoult aurait été plus avisé plutôt que d'exiger que ce devoir échoie aussi à un Goncourt de souligner l'indigence de ses propos. Leur pertinence est facilement démontable. Parce que se voir attribuer le plus prestigieux prix littéraire d'un pays qu'on affirme soumis à une dictature, ça ne tient pas la route une seconde. C'est un peu comme si Soljenitsine était allé chercher le prix de l'union des écrivains soviétiques à Moscou sous Brejnev.
Mais c'est vrai que certains ont applaudi les propos de la dame "parce qu'ils étaient vrais". Les mêmes ne s'interrogent pas sur le fait que dans un pays dictatorial on puisse s'exprimer sans être aussitôt embastillé ou au moins inquiété même quand on critique le dictateur et ses séides.
J'espère qu'un jour ces grands démocrates qui se sentent menacé rencontreront un Chinois dissident réfugié chez nous. Si celui se plaint de l'application des droits de l'homme en Chine ils pourront répondre puisqu'ils pensent que c'est le cas :
- Mais mon bon, je comprends désespoir et votre colère, mais ici, en France, le pays d'où est sorti la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à cause du tyran Sarkozy les droits de l'Homme sont piétinés jour après jour. D'ailleurs pas un de ces jours ne se passe sans que publiquement ou sur nos blogs nous dénoncions ce scandale.
Espérons pour eux que le Chinois éclatera de rire prenant ça pour de l'humour. Toutefois je pense qu'un coup de pied violent à l'entrejambe ou un nez fracassé serait une réponse plus adéquate.
Eh Bé vous êtes féroce dans le débat. Mais il y a un point sur lequel nous sommes, me semble-t-il, d’accord, c’est que Raoult a dit une bêtise, même si sur le fond, ce qu’a dit Marie NDiaye est discutable (elle s’est d’ailleurs expliquée). Mais Raoult est-il du niveau à discuter comme vous le faites ?
RépondreSupprimerVous trouvez que je suis féroce ? Pas avec vous quand même !
RépondreSupprimerC'est vrai que Raoult me parait très con comme individu.
En fait à un moment de ma carrière j'ai été chef de cabinet d'un général en province là où les militaires de haut niveau et les politiques de tous les niveaux (du conseiller municipal au ministre) se rencontrent souvent au cours de prises d'armes ou de réceptions. A la botte de mon général, j'en ai donc croisé, de droite ou de gauche. Raoult en faisait partie. Mais quel que soit leur bord, j'ai trouvé quelques profonds idiots parmi eux, certains avaient la grosse tête, d'autres étaient véritablement creux. Une telle expérience démythifie beaucoup les personnages politiques surtout quand ils sont privés de prompteur ou de discours écrits par quelque nègre.Par contre j'en ai croisé de très respectables. Je pense en particulier à Arthuis et à Yvon Bourge aujourd'hui décédé.
Féroce dans le sens redoutable, implacable. Pas bestial. C’était plutôt élogieux.
RépondreSupprimerA propos des caucasiens (com de l’article précédent), ici race caucasienne c’est les blancs. Dans votre coin, les caucasiens, ce sont leurs bronzés. Bizarre bizarre.
Je n’arrive plus à poster de commentaires chez Marius : erreur bX-42ozd8.
Les erreurs suivantes ont été détectées :
postID: Cette valeur ne correspond pas à un nombre.
Blogger ne m’aime pas.
Oui les Caucasiens ici ce sont ceux qui se font contrôler le plus par la police.
RépondreSupprimerJ'ai eu le même problème tout à l'heure et sur mon propre blog. De temps en temps ça déraille. l'autre jour c'était les photos qui partaient en vrille. Surement quand ils font de la maintenance serveur.
Expat, vous avez dit :
RépondreSupprimer« Et c'est vrai que c'est toujours plus facile de défendre les droits de l'homme là où ils existent que là où l'expression est bridée. »
et c’est effectivement bien vrai.
Mais attaqué quelqu’un parce qu’il ne demande pas la nationalité française alors que la France l’a accueilli, et parce qu’en plus il critique Niquolas qui préside, car élu démocratiquement, ce bon pays (sous-entendu trop bon pour lui), est-ce bien raisonnable ?
Je ne connais pas Leperse alors qu’il habite physiquement à 2 km de chez moi (j’avais même fait la remarque qu’un char nous sépare, pour ceux qui connaissent c’est un char de la 2èDB sur la N20), et je ne connais pas le texte de lui auquel vous faites référence. Mais s’il est en France depuis 20 ans et participe avec droits et obligations à la vie de la cité, il me semble avoir le droit d’être critique, et je ne vois pas en quoi le fait qu’il soit attaché à son pays d’origine restreindrait ce droit. Je préfère encore quelqu’un qui garde sa nationalité que celui qui prend la nationalité d’un autre pays, qui y fait même son service, tant en gardant la nationalité française. Et qui joue du nom et de la respectabilité de ses parents pour se présenter aux élections en France, dans le 12ème arrondissement qu’il connaît bien car il l’a traversé en rollers.
Pour moi, ceux qui crachent impunément leur venin sur la France de Sarkozy sur les blogs du Nouvel Obs, et même avec la bénédiction de la secte à Kamile dont les plaintes ont provoqué ma censure, c’est plutôt certains antisionistes qui prosélytent depuis l’Algérie. Mais eux ne sont pas censurés !
Jean-Michel,
RépondreSupprimerhier on parlait du devoir de réserve. Je pense que des personnes qui sont venues chercher l'asile en France devraient non pas se le voir imposé, mais se l'imposer elles-mêmes. La participation à la vie de la Cité sous une forme politique me semble devoir être assorti à la nationalité. Les étrangers qui vivent sur notre sol depuis un certain temps se voient offrir cette possibilité et sans perdre leur nationalité d'origine, chose sur quoi d'ailleurs on pourrait discuter.C'est un des pays où il est le plus facile dont il est le plus facile d'acquérir la nationalité. Ne pas faire cette démarche montre, mais ce n'est que mon avis, une volonté de distance par rapport à la France. Dès lors la critique que l'étranger peut faire de la France doit être nuancé par cette distance. En fait c'est simple : où on s'implique jusqu'au bout ou on ne s'implique pas et on garde ses critiques pour une sphère plus intime. La liberté, le bonheur de pouvoir en jouir implique à mon sens quelques devoirs qu'on doit s'imposer soi-même.
Par ailleurs, c'est vrai que j'ai une dent contre l'individu Leperse. Je n'aime pas le bonhomme. C'est un spécialiste du coup bas, de l'attaque ad hominem fondée sur aucun argument. Mirage en a été victime il y a peu de temps. Moi il m'a agressé de la même manière cher Zaza fille de tonton et après ma réponse ou ma contre attaque est parti se réfugier chez Anna pour remettre la sauce. C'est là où il se sent en sécurité, le pauvre, là où il est assuré d'avoir tous les soutiens nécessaires. Bon maintenant je pense avoir mis les points sur les i avec lui et que nous nous éviterons soigneusement. Mais si l'envie lui reprenait de m'agresser, j'ai encore quelques munitions que je conserve à sa destination.
Dont acte de notre désaccord
RépondreSupprimer"Or, grâce aux pressions idéologiques exercées par la bienpensance, on s'interdit désormais la transparence sur certains sujets parce que la réalité nuit à cette image fausse d'un vivre ensemble qu'on voudrait nous inculquer."
RépondreSupprimerExcellentissime!
Je continue ma lecture...
Qui est ce Leperse? je n'ai jamais eu l'honneur de sa vindicte : ne suis-je pas à la hauteur?
RépondreSupprimerPetite opinion perso : Une Goncourt a tout droit moral et légal à s'exprimer sur tous sujets...simplement : un dérapage verbal évident au sujet de la "dictature" sarkozienne serait une gaminerie d'élève de Terminale embrigadée à son entrée en fac par le ... FEN ?(oublié le sigle de ce syndicat gaucho qui sévissait de mon temps dans les amphis de lettres et de Droit. Viré des sciences!), çaq passerait,maisn il s'agissait d'une intellectuelle distinguée§ Voilà qui faisait "objectivement" un peu désordre. Ridicule (...si tant est qu'un intello puisse être objectif)
Pardon pour les terres accolées : mon clavier "light touch" déraille...
RépondreSupprimerPour les LETTRES accolées!!!!!
RépondreSupprimerLeperse ? C’est un copain de Marc, comme quoi un musulman athée (mauvaise expression car si on est athée, on n’est pas musulman) et un juif athée peuvent très bien s’entendre, même si l’un est de gauche et l’autre de droite (ce que je ne sais d’ailleurs pas en ce qui les concerne).
RépondreSupprimerPar contre un musulman croyant et un juif croyant, alors qu’ils croient au même Dieu, ils se tapent sur la gueule. Comme quoi ce sont les religions qui pourrissent tout. Sans elles, Jérusalem serait calme.
Salut Marius,
RépondreSupprimerpour l'affaire Ndaye je suis complètement d'accord. Elle peut s'exprimer sur absolument tout. Elle n'est pas soumise au devoir de réserve. Toutefois, si cette personne possède une certaine intelligence ou un certain esprit de responsabilité, elle peut elle-même savoir jusqu'où elle peut aller. Et dire ce genre de connerie n'est vraiment pas un signe d'intelligence et de responsabilité.
Logiquement son propos aurait dû même pas être rapporté ou figurer dans le zapping dans la rubrique des connerie dites par les gens publics.
Mais le problème, c'est que chez nous ça ne se passe pas comme ça. Quand une personne qui connait une certaine notoriété dit une connerie, et surtout quand cette connerie vise à enfoncer les représentanst du peuple démocratiquement élus, ici le Nain, les médias reprennent en boucle, mais non pour dénoncer une connerie, mais pour mettre en exergue un jugement de valeur qui pour certains aura bientôt valeur de fait. Si un Goncourt a dit ça, il doit y avoir au moins une part de vérité, n'est-ce pas. Et la la personne porte une vraie responsabilité. Car si elle est effectivement intelligente et cultivé, elle doit savoir comment les médias fonctionnent et connaitre l'indigence intellectuelle de beaucoup de nos concitoyens vraiment peu informés sur l'état des libertés dans le monde.Elle qui a des origines africaines doit être amplement informée sur ce sujet.
Elle n'apprécie sans doute pas Sarkozy, mais agir de sorte, profiter de sa notoriété pour salir le personnage en mentant est digne du caniveau.
Pour Leperse, c'est une personne qui squatte souvent chez Anna où il se sent en sécurité. Il possède des talents d'écriture certains et également une culture solide. Mais, d'une part le jour de la distribution de l'humilité il a oublié d'être présent, et d'autre part, il a la fâcheuse manie de prendre ceux qui ne pensent pas comme lui comme des cons, non pas en contre-argumentant mais en tentant de les ridiculiser ou de leur attribuer des intentions. Par ailleurs, souvent il se mêle de conversations qui ne le regardent pas pour pratiquer ses attaques.C'est un musulman athée, comme le souligne JM, bien que parfois j'ai des doutes car autant il tolère bien les attaques contre Israël, il se braque vite quand les attaques sont portées contre les musulmans. Enfin, il est très tendance chez Anna.
Le Persan n'a rien à voir avec Voltaire
RépondreSupprimerEntre janvier 1979 et nos jours, bien dégourdi qui peut le situer
Mais certain blog crée un univers particulier en certaine blogo
Le dernier billet enfonçant un clou infecté en cette période de foi où ce qu'il en reste, mais quand même les résidus sont digne de trêve
Quant à l'africaine parcourant le monde qui lui déroule tapis rouge, peut être de sa hauteur, un combat plus élégant et plus efficace lui est possible
Mais la voila désertant une fois de plus et investissant en nomade sautillante une Europe qui saura, imprudente, toujours lui permettre de juger
Sénégal, je crois? la terre généalogique? qu'a t'elle a dire sur ce gaspillage actuel lors des festivités du cinquantenaire de l'indépendance?
Je viens de lire ça. Le père Wade, il n'y va pas de main morte. 15 millions d'euros pour une statue (dont, à ce que j'ai lu le tiers pour lui au titre des droits d'auteur !). C'est la fête quoi ! Et le peuple surement sommé de se réjouir.
RépondreSupprimerJe dis sommé parce que je me rappelle une chose vue au Tchad il y longtemps. Hissene Habré revenait d'un voyage à Paris et à l'aéroport, le foule en liesse l'attendait avec notamment un groupe de femmes chantant les louanges de leur cher dictateur et copieusement tabassées par les militaires qui les encadraient si leurs chants ne dénotaient pas un enthousiasme suffisant.
je crois que Wade a un souci, ça bouge dans l'opposition
RépondreSupprimerAngélique le président: il y a quelques temps il joua UBU en proposant à la France de favoriser les retours de ses migrants et en une sorte de mollesse de les retenir à l'avenir!
L'Afrique doit sortir de cette hypocrisie malgré France Afrique qui devient une légende
Je mets mon grain de sel... pour avoir plusieurs fois ici, là, ou encore ailleurs expliqué qu'il n'y a pas que la foi et l'appartenance à une obédience précise pour se rattacher, ataviquement, culturellement, par l'éducation reçue, à un groupe religieux tout en étant soi-même incroyant, athée.
RépondreSupprimerJe vis aux côtés d'une protestante... athée. mais qui revendique sa différence par rapport aux papistes (dont je suis), et le fait en provoquant... y compris par le port de la croix des réformés (ses enfants itou). Un juif non pratiquant, non croyant... peut se dire athée. Un perse, un patchoune, un ousbek, un arabe, un berbère... élevé là-dedans, lui aussi circoncis, peut être personnellement athée, tout en étant d'essence culturelle "mahométan"...
Cela tient apparemment de l'oxymore mais n'en est pas. Pensées critiques qui, sous le nom de Le Censuré, écrit là-dessus actuellement se trompe, même s'il le fait à l'ironie amicale...