"En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Chateaubriand

mercredi 28 juillet 2010

Le pantalon sur les chevilles…


…. Et le tube de vaseline à la main.

 
C'est l'image que donne aujourd'hui la République, la nôtre, la française, celle qui se fait au mieux cracher dessus, ou celle qui au pire camoufle des membres de ses forces de l'ordre pour ne pas avoir à les protéger.
 
La tournure que prennent les événements grenoblois constitue clairement une première. Le fait de retirer de la circulation des policiers de la BAC locale pour ne pas avoir à les protéger relève soit de l'aveu d'impuissance, soit d'une démission face à son devoir.
Je ne retiendrai pas la première hypothèse. La police reste plus forte que cette racaille immonde dont il faut se débarrasser. Ceci dit, c'est de la théorie et on lui interdit de la mettre en pratique. Reste donc la démission du pouvoir certes, mais de la société en général, plus prompte à aboyer quand il s'agit de l'affaire Bettencourt que quand il s'agit d'exiger des pouvoirs publics qu'ils fassent leur travail.
 
J'ai déjà exprimé mon sentiment dans un billet récent sur ces émeutes qui se reproduisent de façon récurrente. J'y parlais de guerre civile qui avait déjà commencé et de haine de la part des émeutiers pour la République et ses représentants de l'ordre, mais aussi pour une large part pour les blancs. Cette dernière assertion étant étayée par des propos tenus lors des dernières émeutes grenobloises. Et je concluais en disant qu'il fallait reconquérir des terrains, pour la sauvegarde de la République, mais aussi pour libérer celles et ceux tenus en otage par ces caïds qui défient la loi et les institutions.
Force est de constater que mes vœux ne seront pas exaucés, du moins pas dans l'immédiat. Peut-être jamais d'ailleurs. Le seul événement notoire serait de voir le tube de vaseline changer de main en 2012 et peut-être même remplacé par un plus gros ou par de la marchandise encore plus lubrifiante. Faudrait pas qu'ils se blessent les petits Imaginez, même une simple réunion sur ceux qu'on appelle poétiquement les gens du voyage arrive à émouvoir les forces de gauche, progressistes pardon. Leur rentrer dans le lard quand ils saccagent une gendarmerie, une ville, une région, demeure dans ces conditions une chose impossible. Stigmatisation sans doute.
 
Hep là ! On se réveille ! Sarko, Hortefeux, Aubry and Co. Quand des sous-hommes de banlieue posent un contrat sur la tête des policiers de la BAC parce que l'un d'eux a dessoudé un salopard multirécidiviste qui lui tirait dessus, c'est qu'ils en sont arrivés à considérer la police comme une bande rivale. Cela veut dire qu'ils ont perdu tout sens commun et qu'ils sont réellement en guerre contre l'Etat. Et ça veut donc dire que plutôt que de cacher piteusement ces policiers, il faut leur rentrer dedans sans délai, investir leur quartier après l'avoir bouclé, éventuellement par l'armée, tout fouiller et ratisser, et ressortir avec les armes et leurs propriétaires. Expulser ceux-ci quand ils ne sont pas Français et mettre les autres à l'ombre dans un endroit adapté à ces irrécupérables, cette raclure de l'humanité. C'est votre devoir de le faire, mesdames et messieurs les politiques. On vous attend sur ce terrain et pas au 20 heures sur TF1 pour nous ressortir vos discours éculés sur l'inadmissible qui sera sévèrement sanctionné.
Il est grand temps de remonter le pantalon et d'échanger le tube de vaseline contre un bon calibre.
 
A lire absolument ce témoignage de Denis, policier à la BAC. C'est ici sur Le Point.fr

3 commentaires:

  1. je suis trés inquiète, NS a fait une priorité de la réunion au sujet des Roms
    J'ai encore un espoir: qu'il constate que bien sûr les générations cadettes des Roms peuvent verser dans les conneries mais que les arbitraires des élus locaux sont nombreux
    inquiète et en colère: on a jeté au feu un ministre d'emblée, sans enquête, on a balancé d'un coup sec tout ce qui était riche sans réserve et toujours sans preuves de délits notoire deux mois aprés
    "On" les médias qui ont main mise sur le peuple, infusant un poison anti Etat
    Et les mêmes médias devisent mollement ou accusent et excusent ce qui pourrit notre République, là, maintenant, à savoir la dévalorisation de nos policiers, les mêmes médias refusent de voir ce qui n'a pas besoin de preuve: des cons suicidaires mènent par le fond tout un tissus social ce qui va nous mener à la guerre civile

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  2. Les orhodoxes eux au moins ne baissent pas la pantalon.
    J'ai mis un article sur lequel votre femme pourrait avoir un avis
    Les orthodoxes et le peuple juif

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  3. j'ai regardé la carte, Expat, vous semblez loin des incendies

    ?

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