Il est bien connu que "toute vérité n'est pas bonne à dire", que "...le silence est d'or", etc. C'est à dire qu'il ne faut pas hésiter à la fermer dans certaines circonstances. Ceci est d'ailleurs formalisé pour certaines catégories d'individus qui travaillent au profit de l'état par le devoir de réserve. celui-ci fut d'ailleurs, un temps, fustigé par la gauche au nom de la nécessaire transparence dans une démocratie.
Bien évidemment lorsque cette gauche généreuse et soucieuse de nos libertés vint au pouvoir, le devoir de réserve fut au moins maintenu. On se souvient par exemple, du moins je me souviens, de ces généraux en deuxième section ( pour ceux qui ne connaissent pas, une forme de disponibilité qui remplace la retraite accompagnée de quelques petits avantages pour les généraux qui ne sont plus en activité) placés d'office à la retraite en 1988 alors qu'ils avaient appelé à voter contre Mitterrand. Comme dirait Ségolène, le pouvoir corrompt. Fait au moins oublier les principes qui ont permis d'être élu. Cependant parfois, la même gauche se réveille et va prouver son attachement à la liberté d'expression en allant soutenir le faux pitre Guillon, l'homme aux propos orduriers qui ne fait pas ou plus rire. Mais en l'occurrence, il ne s'agit pas de défendre la vérité, seulement le droit à proférer des ordures. Car quand on touche à la vérité, c'est une autre affaire. Car toute expression de cette dernière ne mérite pas d'être défendue. Il s'agit parfois au contraire de nier le droit d'expression en certaines circonstances.
Car la vérité quand elle est exprimée doit obéir à certaines règles : la première est de ne pas mettre à mal ce que certains appellent la morale, mais qui n'est que la manifestation d'une tendance idéologique visant à nous faire admettre de gré ou de forces certains principes. La seconde est de ne pas stigmatiser une catégorie de personnes.
Pour être plus clair, quelques exemples. Il ne faut surtout pas remettre en cause les bienfaits d'une certaine immigration. Pas question de dire, par exemple, que les immigrés nous coutent bien plus cher que ce qu'ils nous rapportent. Pas question de dire non plus que l'intégration a été un fiasco et que certaines franges de la population immigrée ou ses descendants, même devenus français, vouent une haine profonde à ce pays et pour certains représentent un danger pour la société. Mieux vaut tout de suite repasser à ce brillant concept de "chances pour la France". Il faut s'abstenir aussi de porter des appréciations négatives sur tel évènement ou tel chose qui pourrait offusquer des personnes qui ne seraient pas bien blanches. Au nom de la repentance bien évidemment.Il faut également éviter de fustiger les fonctionnaires, par exemple dire qu'ils sont trop nombreux pour les tâches à exécuter en s'appuyant sur des comparaisons chiffrées avec non seulement nos voisins mais avec une France antérieure (à 81 pour être plus précis), donc qu'ils ne travaillent pas assez. Et bien évidemment, éviter de montrer du doigt les élus de gauche, par nature irréprochables.
De fait trois affaires récentes ont retenu mon attention et illustrent parfaitement ce qui précède.
La première est l'affaire Zemmour, en attente de jugement. Zemmour, journaliste de droite, qui n'a pas sa langue dans sa poche, et donc particulièrement haï par la bienpensance, les forces de progrès pardon, répond à un abruti qui est scandalisé parce que noirs et arabes sont davantage contrôlés que les autres : «les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes… C’est un fait». Eruption cutanée chez les champions de l'antiracisme, ou plutôt érection spontanée car ils vont pouvoir remettre en branle leur idéologie de merde. Tout ce beau monde, SOS racisme, MRAP, LICRA, le CRAN réclame des sanctions exemplaires, auprès du CSA, auprès de la justice. Mais pas parce que c'est faux car les chiffres le confirment, car Zemmour reçoit un soutien sur le fond de Bilger qui invite ceux qui en douteraient d'aller faire un tour dans les salles d'audience. Non, juste parce qu'il l'a dit. C'est un scandale : remise en cause du concept de "chance pour la France", de la bonne intégration des populations citées, de notre harmonieux "vivre ensemble". C'est donc du racisme. La justice tranchera, mais sur cette affaire, je ne suis pas vraiment serein, parce que la nauséabonde idéologie de l'antiracisme progresse et fait des ravages.
Ce qui m'amène à la seconde affaire, bien qu'antérieure, qui vient de connaître un premier dénouement avec la condamnation de l'ex-préfet Girot de Langlade à 1500€ d'amende pour propos racistes. Le préfet lors d'un contrôle alors qu'il était en transit à Orly, pour caractériser la façon bordélique dont était conduit ce contrôle avait déclaré : "on se croirait en Afrique ici". Ce que pour ceux qui ont fréquenté les aéroports africains pourront confirmer.Pas de chance pour lui les contrôleurs étaient noirs. Ceci dit n'étant entouré que de noirs ils aurait pu dire la même chose. Un peu comme quand vous vous promenez dans Chinatown et que la proportion de jaunes aux yeux bridés vous fait dire : "on se croirait en Chine ici". La encore, les chevaliers de l'antiracisme, après avoir résorbé leur érection, se mettent en branle au cri de "sus au préfet". Et cette fois, ils trouvent comme concurrent le ministre de tutelle de l'intéressé, dans le rôle de l'arroseur arrosé puisque quelques semaines plus tard il se fera épingler par ses alliés d'un jour pour avoir émis l'idée que les auvergnats en bande pouvaient être nuisibles. Le préfet est donc révoqué, enfin mis à la retraite d'office, avant tout jugement après 42 ans de bons et loyaux services en tant qu'officier puis sous-préfet et préfet. L'idéologie de l'antiracisme vient encore de frapper. Et désormais, vous éviterez de parler de république bananière pour dénoncer un régime corrompu. Trop colorée comme référence.
Troisième affaire, plus amusante, sauf pour celle qui en est à l'origine. Une jeune femme de trente ans, fonctionnaire territoriale de son état et aimant écrire, se met en tête de rédiger un "roman" ou un essai en s'appuyant sur son expérience professionnelle. Le titre de son ouvrage qui va devenir en même temps qu'un brûlot sans doute un succès d'édition est "Absolument dé-bor-dée !". Avec en bandeau : "Comment faire 35 heures en... un mois". Ce livre manie volontiers la caricature comme en témoignent les extraits suivants : "L'importance des élus de la collectivité ne se mesure certainement pas aux réalisations qu'ils accomplissent (...) Ici, elle se mesure à la capacité de reclassement de leur maîtresse dans l'organigramme de la collectivité"; "Le cabinet d'une collectivité locale est malheureusement trop souvent à l'intelligence et à l'efficacité ce que les prisons afghanes sont aux droits de l'homme" ; "Si l'envie de bosser te prend, assieds-toi, prends une grande inspiration et attends que ça passe". Et certains de ses collègues ou supérieurs en prennent pour leur grade, le premier élu de la collectivité devenant le "Don" en référence à un système de fonctionnement mafieux.
Mais, bien qu'elle ait écrit de façon anonyme, sans citer aucun nom, ses descriptions sont tellement justes que la collectivité territoriale se reconnait. Il s'agit du conseil régional d'Aquitaine. Elle reçoit injures et menaces de la part de certains de ses collègues et ce message hautement significatif : "Tout ce que tu écris est vrai, mais il ne fallait pas l'écrire". Le conseil général décide de faire payer celle qui empêche un système pourri de tourner en rond. Le conseil de discipline de la région Aquitaine s'est donc réuni hier et s'est prononcé pour une exclusion de deux ans, sans solde, de l'impétrante. Atteinte au devoir de réserve, naguère tant décrié par la gauche si attachée à la liberté d'expression.. Le président de la région, Alain Rousset, dispose d'un mois pour confirmer ou infirmer cette sanction.
... elle sera exécutée
je ne sais si la mère Denis ne vas pas brancher sa lessiveuse pour non pas blanchir mais rendre invisible vos vérités, en bas chez les anti racistes, les souteneurs de la glandouille, les bien pensant en résumé
RépondreSupprimerL'histoire de cette jeune femme en indice et grade maxi de sa fonction à 30 ans, m'a émue, la térritoriale étant au chef des débats en ce moment
NS devrait la prendre en consultante