… que la guerre civile avait déjà commencé, peut-être que les événements de la nuit dernière à Grenoble représenteront un choc salvateur leur permettant enfin d'ouvrir les yeux.
Car les émeutes des banlieues en 2005, les événements de Villiers-le-Bel en 2007 et la multitude de faits divers mettant en cause une frange de la population dont la majorité a pourtant des papiers français, n'ont apparemment pas encore suffit à comprendre la nature d'une réelle opposition entre deux modes de civilisation, si on ose appeler cela ainsi ce qui caractérise la manière de vivre des fauteurs de trouble, dont on comprend qu'elle ne peut guère maintenant être résolue que dans le cadre d'un conflit, les autres mesures, les centaines de millions d'euros injectés (en pure perte) n'ayant absolument rien fait pour régler le problème. Pour celles et ceux qui m'accuseraient de souhaiter ce conflit, je ne fais là qu'un constat et ce constat est que ceux qui cherchent l'affrontement sont également ceux qui veulent passer pour des victimes de nos institutions républicaines, en particulier les forces de l'ordre.
Le point commun des trois affaires, ce sont des morts à l'origine. Morts appartenant à des quartiers dits sensibles. Dans les deux premiers cas, il s'agit d'accidents. Des jeunes effrayés par la police, car la police est l'ennemi, se réfugient dans un transformateur. D'autres jeunes roulant sur une mini-moto, engin non homologué, et sans casque percutent une voiture de police. Une chance d'ailleurs que ce fut une voiture de police car s'il s'était agi d'un particulier, de type européen de surcroit (voir infra), ce dernier serait sans doute mort, assassiné.
Dans la dernière affaire, il ne s'agit pas d'un accident. Il s'agit de légitime défense. Les faits : deux hommes armés de fusils d'assaut (peut-être des kalachnikov faciles à trouver sur le marché) dévalisent un casino. Pris en chasse par la police, ils tirent et blessent un policier. La poursuite continue, échange de tirs, l'un des deux hommes est atteint d'une balle dans la tête. Légitime défense. Ça aurait pu s'arrêter là, ça aurait dû s'arrêter là. Sauf que l'homme abattu, Karim Boudouda, vient d'une cité dite sensible. Donc quelles que soient les causes qui ont amené sa mort, celle-ci est injustifiable puisque ce sont des policiers qui ont tiré. C'est comme ça avec les enfants de la cité, même s'ils sont parfois turbulents. Comme Karim Boudouda. Âgé de 27 ans, ce garçon avait déjà été condamné trois fois pour vol à main armée. On peut au passage se demander comment une personne de 27 ans, à moins d'avoir commencé à la crèche, condamnée trois fois pour vol à main armée se retrouve en liberté à continuer ses frasques. Il y a peut-être un ou des juges quelque part qui devraient se sentir responsables de sa mort pour ne pas l'avoir enfermé quand il le fallait et pour lui avoir sans doute donné un sentiment d'impunité. Mais n'en disons pas davantage puisque les juges semblent devenus pour certains les héros de notre société. Karim Boudouda avait choisi sa vie, une vie qui ne pouvait que l'emmener en prison ou à la mort. C'est tout et c'est pour cela que ça aurait dû s'arrêter là.
Mais il n'en a pas été ainsi. Après une prière menée par un imam, un certains nombre d'individus ont décidé que ça ne pouvait pas s'arrêter là. Donc, comme d'habitude, ils ont cassé, brûlé et pillé. Et quand les forces de l'ordre ont été là, elles ont été violemment prises à partie. Jets de projectiles divers, même à partir des toits, donc pour tuer, et un tir avec une arme à feu. Les policiers ont riposté, mais pas sur la foule ce qui a eu pour effet de la disperser sans victimes. Qu'en sera-t-il ce soir ou demain ?
Mais ce qui est intéressant et qui montre qu'au-delà d'une manifestation collective de colère suite à un événement malheureux même s'il reste logique, c'est la haine qui motive les émeutiers, ce sont les paroles relevées lors de la confrontation entre les bandes et les forces de l'ordre. Je cite : « vous avez tué un des nôtres. De toutes les manières, vous êtes une sale race, on va vous tuer aussi », « Tout ce qui est européen, on va tirer dessus ». Haine pour la police, mais d'une façon plus large, haine pour les Européens. Donc pour les blancs. Ce genre de phrases en dit long sur le fossé qui nous sépare de ceux qui tiennent ces discours. Fossé qu'on ne pourra pas combler, ou plus. Parce qu'à un moment, le pouvoir appuyé par nous-mêmes n'a pas su dire STOP. Le pouvoir de gauche ou de droite, otage de la repentance, de la bien-pensance, a contribué à faire de ces gens des victimes perpétuelles, des ayant-droit, des gens que toute coercition risquait de renforcer dans leur rôle de victime des blancs, comme le furent leurs ancêtres, et bla et bla et reblabla… On s'est donc refusé à les assimiler, on a juste parlé d'intégration sans définir réellement ce que voulait dire ce terme. Et on s'est surtout refuser à leur définir les règles et les limites à ne pas franchir. Comment reconnaitraient-ils la puissance légale et légitime de l'Etat maintenant ? L'Etat est devenu l'ennemi, ainsi que les membres de cet Etat. Eux n'en font plus partie, n'en feront jamais plus partie sauf rares exceptions. Il y a sécession dans les valeurs, dans les territoires. Pas encore un état de guerre généralisé, mais un état de non-paix. Le malheur c'est que vivent dans ces enclaves contrôlées par ces ennemis de la police, des Européens, des blancs, beaucoup de personnes qui souffrent de cet état de conflit, mais aussi de l'occupation subie par ces ennemis de la République. Et ce n'est pas l'argent, les plans banlieues ou autres « bonnes » idées qui permettront maintenant à la République de réinvestir ces quartiers, mais une victoire sur ses ennemis.
ces énergumènes entrent et sortent de taule, parfois se font chopper avec joie, dedans, à l'abri un moment, les soins sont gratuits, surtout les soins dentaires
RépondreSupprimerUn an de sécu gratuite au sortir de taule ne sert à rien, ils sont incapables de vie réglée
Parfois ils purgent leur peine pratiquement au mitard
La plus part sont mineurs...on développe des ateliers cuisines, ils font des mangas sur les murs, basta les plaisanteries Expat, on va nulle part avec ces nouveaux barbares, ils ne savent même pas qu'ils sont des barbares
Le plus faramineux des butins ne leur servirait à rien, juste à prévoir des plans armés, des réseaux misérables pour rester dans leur jus
Ils sont dangereux mais vont clamser un à un
Cimabue, vous touchez un point très important quand vous sites qu'ils ne savent même pas qu'ils sont des barbares. C'est bien dans ce sens que j'emploie le terme de "civilisation" sans doute peu approprié. Mais j'aurais pu dire habitus collectif. Ces gens-là vivent dans un autre monde que le nôtre qu'ils considèrent comme zone de prédation. Quand ils y viennent, ils ne peuvent pas en respecter des règles dont la pertinence leur échappe, d'où par exemple les incidents récents au parc Astérix parce qu'on ne voit pas pourquoi il faudrait faire la queue et qu'on tabasse celui ou ceux qui élèvent la voix. Mais on pourrait aussi bien les tuer, puisque même leur vie n'a aucune valeur.
RépondreSupprimerContre ceux-là il n'y a rien à faire. Ils seront éliminés comme le déclencheur post-mortem des émeutes de Grenoble, ou il faudra les enfermer sans aucun espoir de réhabilitation. Nos réponses à ce phénomène ne sont pas actuellement appropriées car "on" refuse d'admettre la réalité de cette fracture culturelle entre deux mondes.
J'ai baissé les bras,Expat le jour où j'ai lu un cr d'audience du procés Fofana
RépondreSupprimerUne femme comparaissait libre
A la question: vous saviez vous n'avez rien dit
elle a répondu
parler était courir le risque de trouver sa bagnole en mauvais état le lendemain
Ilan Halimi mort pour la lâcheté d'une trentaines de personnes soudoyés misérablement par un taré
Le taré est à l'ombre de perpette, les 30 autres , les vrais responsables , peu punis continueront à vivre sans conscience
Cette non conscience est le premier signe que quelque chose de dangereux se passe