Suite aux mesures péconisées par la majorité après événements récents de Grenoble ou de la vallée du Cher, le Figaro a commandité un sondage pour mesurer l'accueil fait par les Français à ces propositions. Bon je sais, c'est un sondage du Figaro, mais ce n'est pas lui qui l'a mené, et malgré toutes les réserves qu'on peut émettre quant aux sondages politiques, les chiffres qui en ressortent sont tout de même très significatifs, du moins marquent une nette tendance.
Je dois avouer que je suis moi-même assez surpris des résultats de ce sondage qui sont révélateurs d'un ras-le-bol des Français face non seulement à l'insécurité mais à cette volonté exprimée souvent dans la violence par certains de vivre en marge de la République, de ne pas se reconnaitre comme en faisant partie, de refuser ses lois et ses coutumes.
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Il est intéressant de constater que ces scores impliquent qu'une large majorité des électeurs de gauche, et du parti socialiste en particulier plébiscitent ces propositions. On mesure donc là un fort décalage entre des électeurs et les instances dirigeantes de leur parti, opposés au moins partiellement à ces mesures, et n'ayant, hélas, rien à proposer en retour si ce n'est le rétablissement de la police de proximité et l'augmentation du nombre de policiers et gendarmes. Ce qui n'est pas vraiment un programme sérieux. Mais ils y travaillent parait-il, lentement et mollement tant il est prudent de mesurer l'impact électoral de chaque proposition qui sera faite. Donc le plus tard sera le mieux. Et puis il y a bien évidemment cette gêne perpétuelle quand il s'agit de traiter des quastions de sécurité d'aborder le côté répressif de la chose. Ils l'ont payé en 2002. Ils le paieront sans doute en 2012. Car le discours ramenant à Vichy et même aux nazis (Rocard) risque de faire long feu. Car c'est vraiment prendre les gens pour de sombres idiots, je reste poli, que de tenter de leur faire croire qu'on peut distinguer Laval derrière Sarkozy. C'est à peu près la même chose que de voir Lénine derrière Ségolène Royal. Quoique, pauvre de lui, j'ai cru voir un bout de casquette et de barbichette sous Martine Aubry.
Bien sûr, on peut dire à contrario que certaines des mesures proposées, en l'état, ne peuvent être appliquées car contraires à la Сonstitution ou à d'autres principes qui pourraient servir de base sérieuse à des recours administratifs. En fait il n'y a guère que le démantèlement des camps illégaux de Roms (mais c'est déjà la loi), la création d'une peine incompressible de 30 ans pour les assassins de policiers et de gendarmes, et la mise en place de davantage de caméras de télésurveillance qui pourraient être adoptés sans problèmes. Les autres mesures sont soit anticonstitutionnelles, soit peut-être abusivement privatives de liberté. Mais ce sont les plus emblématiques. On peut donc se demander quelle est la part de sincérité du gouvernement et la part de politique à visées électoralistes là-dedans.
en bas j'ai été un peu abrupte
RépondreSupprimerà y réfléchir je me demande si cette histoire de nationalité ne sort pas du bilan jamais vraiment publié du débat sur l'identité nationale qui fit naufrage quelque peu
Débat que j'aurais posé autrement: vivre en France de la plus reculée des bourgades au neuf trois en passant par les grands boulevards
Mais c'était cibler l'aménagement du territoire plutôt que l'itérative crise de violences à la manière des Huns
Déjà le pouvoir identifiait le problème qui s'envenime de plus en plus et voulait mesurer l'opinion
Marianne pense que NS a perdu 2012, je pense le contraîre, la Gauche va exploser en pleureuse et démontrera son incapacité à reconnaître que respecter les droits humains c'est aussi désigner chacun dans la responsabilité de ses actes que la société soit clémente ou coercitive par ses difficultés économiques