Un peu plus d'une semaine d'absence des blogs pour cause de visite familiale. Qui me confirme au passage tout le bien que je pense sur la situation de notre beau pays. Même le beau-frère qui s'interroge pour savoir s'il ne va pas voter FN aux prochaines présidentielles. C'est pourtant pas le genre, ou c'était pas. Mais l'espoir parait absent du côté de la droite républicaine (en supposant que celle située plus à droite ne l'est pas), même pour ceux qui ont toujours voté pour cette famille politique, et ne parlons pas de la gauche. On s'oriente donc vers un vote de désespoir. Logique finalement !
Et voilà qu'au milieu de tout ça apparait le nouveau Zorro de la gauche, mais qui tient un discours que sans doute Sarkozy lui-même n'oserait pas tenir. "Eh, les Français, va falloir bosser plus, ou mourir plus jeune! Au choix !" En tout cas, faut s'adapter, à la démographie, à la mondialisation. Discours lucide d'un directeur du FMI qui fait l'effet d'une douche froide à gauche, et chez les socialos en particulier où les membres de sa mouvance, ou courant plutôt, se livrent à des contorsions pour tenter de nous faire croire que leur champion reste un homme de gauche. Putain ! qu'est ce que ça doit faire mal où je pense quand on vient du trotskisme comme le dénommé Cambadélis (alias Kostas, chez les trotskistes) dont les origines grecques lui auront fait peut-être prendre la sage précaution de ne jamais sortit sans son tube de vaseline. Bon en tout cas, belle opération de ratissage à droite qui pourrait même séduire les Allemands en quête de rigueur chez leurs voisins bien trop dispendieux.
Eh oui, l'Allemagne a définitivement cessé d'être le pays où d'affreux salopards levaient le bras droit il y a 7 ou 8 décennies et menaient une guerre, jonchée de pas mal de saloperies, pour assoir définitivement la suprématie d'une supposée race aryenne. Ils n'ont même plus honte et le vieux slogan en vogue après la première guerre mondiale déjà "L'Allemagne paiera" ne rencontre plus aucun succès. Ou alors si, dans une certaine mesure : l'Allemagne paiera si on lui fournit les outils pour contrôler (et diriger) les économies de ses "partenaires". Les guillemets sont de rigueur comme vont devoir l'être les politiques budgétaires. Les Allemands ne voulaient pas de l'euro. Ce fut pourtant le prix à payer pour la réunification. La crise que connait cette monnaie va peut-être finalement leur permettre d'asseoir leur suprématie sur le vieux continent. Celle-là ne sera plus raciale. Elle nous permettra juste de voir à quoi peuvent conduire une trentaine d'années de laxisme, de démissions, de compromissions, d'absence de vision. Et retour en arrière impossible.
Remarquez, on a d'autres chats à fouetter finalement. Déjà plus d'un an qu'on se penche sur le cas de la burqa, en évitant d'attaquer le problème à sa racine. D'ici une autre année, peut-être qu'enfin une loi votée 6 moins plus tôt, et si elle n'est pas jugée anticonstitutionnelle, puisse prendre effet. Deux ans pour ça ! On comprend qu'on aurait du mal à s'attaquer à des choses plus sérieuses. Je ne veux pas dire que ce n'est pas une chose sérieuse, la burqa, mais ce n'est qu'un symptôme finalement. Et comme l'aspirine ne soigne pas les caries dentaires (à vérifier auprès de Marius), l'interdiction de la burqa ne mettra pas fin aux activités subversives de ceux qui veulent nous imposer leur dieu et ses fantasques, mais néanmoins barbares, prescriptions.
Et puis, il y a aussi la sécurité. Les policiers sont canardés à l'arme de guerre.Va falloir équiper les Mégane de la police de mitrailleuses et de missiles courte portée pour les courses poursuites. Un moyen de relancer l'industrie de l'armement, peut-être. Mais il y a aussi les "bavures", supposées, mais tellement fort qu'on oubliera vite qu'elles le sont. Des pauvres jeunes victimes de violences policières. Mâchoire fracassée au flash-ball dernièrement. Bien entendue, la victime, bien que connue défavorablement comme on dit des services de police, ne tentait ce jour-là et précisément ce jour-là (jour de rédemption sans doute), de s'interposer entre des jeunes de banlieue qu'on n'appellera plus ni voyou ni surtout racaille, et des forces de l'ordre sans doute trop zélées et en tout cas dont on se demande ce qu'elles faisaient là si ce n'était à dessein pour troubler la paix sociale. Du coup, et comme les deux événements ont la même importance dans les médias, on se demande qui sont finalement les voyous. Bon, ben tout ça ça occupe les responsables du pays.
Donc tout va très bien, madame la marquise ! Du coup je reprendrais bien un peu de vacances assez loin de l'actualité.
heureuse de vous relire
RépondreSupprimerRien de nouveau, l'actif ne fait que s'enliser
le Maire concerné par le carnage se félicite, ses municipaux étaient armés et si l'un d'eux n'avait pas tiré et bléssé un des malfrats , une hécatombe
C'est lui qui les a armés, il dit que sa fonction le lui permet
Bon, mais va falloir réfléchir sur zone et recruter plus pointu
On a groupé Police Gendarmerie, on peut rajouter les municipaux et fondre tout ça dans l'armée
Le désespoir me rend mauvaise, Expat