En tant que père, soucieux de l'avenir des mes enfants, de leur santé, de leur sécurité, je n'irais jamais les confier pour leurs vacances à une colonie dont je saurais que parmi les moniteurs il y a quelques ivrognes notoires, ou encore des fumeurs de cannabis ou sniffeurs d'autres substances illicites. Et je ne pense pas que quelqu'un oserait me le reprocher, en viendrait à fustiger mon intolérance devant certains choix de vie qui d'ailleurs dans l'absolu ne me dérangent pas, n'offusquent pas mon sens de la morale, dès lors qu'ils s'appliquent à la sphère purement privée.
En tant que père, je ne me soucierais pas des convictions religieuses des moniteurs de la colonie de vacances où j'enverrai mes enfants, à condition toutefois que cette colonie ne soit pas confessionnelle et n'impose pas la participation à des offices religieux. N'étant moi-même pratiquant d'aucune religion, et donc n'en imposant aucune à mes enfants, je n'accepterais pas que ce que je ne fais pas d'autres le fassent. En fait je ne sais pas si ce genre de colonie existe, mais supposons que.
Selon cette logique je n'enverrais certainement pas mes enfants dans une colonie de vacances où les animateurs pratiquent de manière ostensible leur religion. Parce que les enfants étant naturellement curieux ne manqueraient pas de poser des questions amenant des réponses dont je doute de la neutralité axiologique. Et il me serait particulièrement désagréable de voir mes enfants à leur retour de vacances me vanter les mérites d'une religion particulière, sans parler des efforts que je devrais fournir pour leur sortir de leurs têtes les fadaises, du moins ce que je considère comme telles, qu'on aurait pu y faire entrer. Les récents événements survenus dans une colonie chapeautée par une commune du nord-ouest de Paris m'obligeraient donc à me montrer méfiant et pas seulement d'ailleurs à cause d'un risque de prosélytisme que j'estime sérieux. En tout cas une chose est sûre, ce n'est pas là que j'enverrais mes enfants en colonie.
Non pas, je le répète, parce que certains animateurs de cette colonie sont musulmans, mais parce qu'ils pratiquent leur religion de façon ostentatoire. En ne mangeant pas et en ne buvant pas pendant la journée, donc en adoptant une conduite singulière et qui pourrait même paraitre insolite à des enfants, du moins à ceux qui ne baignent pas dans cette religion, amenant sans doute à des interrogations dont les réponses ne peuvent pas être neutres. Qui oserait justifier qu'il souffre volontairement pendant la journée sans donner de motifs acceptables à cette conduite?
Par ailleurs, en tant que père soucieux de la sécurité de ses enfants, je me poserais légitimement la question de savoir si quelqu'un qui ne s'alimente pas pendant la journée, ne s'hydrate pas, et fait ripaille la nuit, donc dort moins longtemps et moins bien que normalement, possède toutes les capacités physiques et psychologiques nécessaires pour s'occuper d'eux. Il m'est déjà arrivé dans certaines circonstances d'avoir soif, enfin très soif, par juste la gorge un peu sèche, sans eau à proximité et sans espoir d'en trouver avant un certain temps. C'est un truc qui rend fou, qui obsède, et empêche évidemment toute concentration et toute vigilance, choses pourtant indispensables quand on encadre des enfants. C'est d'ailleurs un accident dans cette même colonie, pour des raisons de faiblesse dues au jeûne et qui aurait pu avoir des conséquences particulièrement graves, qui avait incité la commune en question à stipuler noir sur blanc dans le contrat de travail l'obligation à tous, enfants et encadrement, de s'alimenter et s'hydrater normalement.
Ce qui m'amène à considérer maintenant les événements sous un angle différent de celui du père de famille.
Un contrat de travail signé par les deux parties est normalement applicable par les deux parties sauf s'il y a des clauses abusives. L'accident cité plus haut semble écarter le caractère abusif de l'obligation faite à l'encadrement de s'alimenter et de s'hydrater. Surtout dans le pays qui a inscrit le principe de précaution dans sa constitution. Par ailleurs il ne semble pas que les 4 moniteurs en cause aient émis des réserves à ce sujet lors de la signature du contrat qu'ils savaient pourtant qu'ils n'allaient pas respecter. De fait la mairie les congédiant sans préjudice financier était déjà bien trop bonne puisque la faute professionnelle pouvait sans doute être invoquée en toute bonne foi.
Et donc finalement les choses auraient dû être simples: les 4 fauteurs congédiés et pas de doute sur la sécurité des enfants. D'ailleurs à ce propos je m'étonne un peu, mais à peine finalement, qu'une expertise médicale, alors que généralement on ne manque pas d'avis sur tout et n'importe quoi des personnes autorisées, n'ait pas été sollicitée. Je n'ai rien vu à ce sujet, hélas. C'est effectivement dommage car les effets du jeûne ne doivent pas être négligeables et pas seulement dans les colonies de vacances. Il serait donc peut-être opportun, question de sécurité publique d'avoir des éléments sérieux à ce sujet, savoir par exemple quelles activités jugées anodines ou banales, peuvent devenir à risque à cause du jeûne. Si tel est le cas, évidemment. Peut-on par exemple conduire un véhicule sans plus de danger que quelqu'un qui aurait bu deux ou trois bières et atteint le taux d'alcoolémie rédhibitoire? Moi je ne sais pas, mais l'avis des spécialistes m'intéresse. Et les conséquences concrètes prises après cet avis d'experts aussi, évidemment.
Mais tout ça n'arrivera pas. Il suffit de voir les réactions hostiles suite à ces licenciements pourtant avantageux: Stigmatisation! On empêcherait ou certains voudraient empêcher les musulmans de pratiquer leur religion. Dans ce cadre on ne parle pas de contrat de travail, de sécurité des enfants, d'organisation du travail ou des activités pour tenir compte des contraintes imposées à la collectivité par ceux qui veulent pratiquer leur religion dans l'espace public, sur leur lieu de travail. Tout cela devient accessoire : la pratique religieuse est un droit, peut-être un devoir au yeux de certains, et ce fait s'impose à tout le reste. Au point qu'on n'hésite pas à sortir du simple domaine spirituel pour menacer de renter dans celui du juridique. Ainsi le CFCM menace de porter plainte, ainsi que certains des intéressés, enfin des licenciés. Dommage d'ailleurs que la mairie de Gennevilliers soit revenue en arrière face à toutes ces pressions car il aurait été intéressant de voir la position du juge à ce sujet et de voir si une jurisprudence aurait instauré une primauté de l'islam sur le droit du travail, sur le principe de précaution, sur la sécurité des enfants. Ou l'inverse. Ce qui aurait clôt le débat au moins pour un certain temps et permis aux collectivités locales dans le cadre de ce type d'activités et, au-delà, aux employeurs, quelle que soit leur nature, de s'adapter au droit ainsi énoncé.
Reste que si le droit n'a pas été dit, la religion s'est de facto imposée comme primant sur tout le reste et c'est dommage.
Et maintenant j'aimerais que celui qui voulait inscrire la loi de 1905 dans la constitution en même temps d'ailleurs que le concordat pour l'Alsace-Moselle, s'exprime à ce sujet, lui-même ou par l'intermédiaire de son ministre de l'intérieur et ministre des cultes. Car il faudra bien sortir de ce flou juridique, de cette frontière à géométrie variable, et souvent fonction des religions, entre ce qu'autorise ou n'autorise pas le principe de laïcité. Ça aidera tout le monde, et en particulier les musulmans.
je vous ai lu "en bas"
RépondreSupprimerau moment du niqab des voix s'élevèrent pour préférer la pudeur musulmane aux tenues débridées des françaises souchiennes
là, ça ne va pas tarder, on va nous demander si on préfère les moniteurs libidineux ou pire
ou des moniteurs mettant en danger par des baignades interdites ou des chauffeurs de bus avinés ou fatigués
Expat c'est sans fin et je fatigue
vous ferez un super mono de colo pour Ivan, vous inviterez quelques copains devant la balençoire et la grenadine
de toutes façons les classes moyennes n'ont plus les moyens des colo (chose entendue)
Vous avez raison c'est fatiguant et, hélas, sans espoir. Ce genre de fait divers devrait donner lieu à une bronca, à une interpellation musclée des pouvoirs publics qui sont passifs, silencieux, espérant sans doute dans la lâcheté qui est la leur que les choses finiront par bien se passer. Et par bonheur, elles se "passent bien". Le maire revient en arrière, s'excuse à cause d'une mauvaise interprétation du contrat. "Excusez-nous, chers amis musulmans, ça ne se reproduira plus. Le ramadan est évidemment sacré pour vous et par conséquent pour nous. Nous nous adapterons, nous serrerons les fesses en espérant qu'aucun incident, accident, drame, n'aura lieu. Et de toutes façons la cause ne pourrait venir que d'autre chose que de la fatigue, du manque de concentration, d'un malaise d'un de nos pieux moniteurs. Nous y veillerions."
RépondreSupprimeril y a un blog en bas d'un pratiquant qui nous explique et ma foi n'est pas si retors en apparence
RépondreSupprimerou alors il est trés fort en provoc
à ses explications finalement il apparait que les musulmans mènent un rythme de moines cloîtrés ou de carmélites avec leurs prières cinq par jour leurs ablutions et le jeûne c'est le pompon, on peut manger vers 3h histoire de faciliter, lui se recouche jusqu'à 7 et se félicite d'avoir un job facile
où va t on je sais pas, j'ai vécu ma vie auprés d'eux me suis endormie et réveillée aux côté de grenouilles de bénitiers façon couscous boulettes, et j'ai pas envie de rire!
comprends pas