"En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Chateaubriand

lundi 24 août 2015

Pour lutter contre le terrorisme composez le 3117





Dernière réponse au terrorisme islamique : composez le 3117!
Enfin pour cela, et si vous prenez le train bien sûr, attendez le 1er septembre, le temps de régler quelques problèmes techniques, et en attendant, soyez vigilants, serrez les fesses ou restez chez vous.
Voilà la réponse apportée par les autorités et la SNCF au dernier attentat commis dans un train, à moins que ce ne soit qu'un braquage, qui sait?, et dont le léger bilan tient davantage au miracle qu'à autre chose et en tout cas qu'à une prise en compte sérieuse du terrorisme islamique qui n'est désormais plus un risque mais un fait avéré. Autant dire que c'est une guerre qui nous est menée et à laquelle nous répondons de manière proportionnée par la rédaction de fiches S et la mise en place de numéros verts qui, au moins, vous permettront avant de vous prendre cette balle qui vous fera quitter ce monde de pouvoir alerter gratuitement, c'est important,  une opératrice dont on espère que la voix sera douce et qui alertera ensuite son chef lequel, après vérification sans doute, alertera les services compétents, à condition que sa fiche soit à jour ou qu'il ne l'ait pas égarée. Et si ça marche, promis!, on fait a même chose à la RATP.

Soyons sérieux ! Chaque acte terroriste islamique nous fait davantage comprendre notre impuissance à lutter contre des actes qu'on ne peut au demeurant guère éviter dans l'état actuel des choses. Non pas parce que les services en charge de la lutte anti-terroriste sont incompétents, preuve en est on apprend que chacun des terroristes islamistes qui commet un attentat est fiché comme individu radicalisé donc dangereux et susceptible de passer à l'acte, mais parce que justement ces gens connus des services peuvent passer à l'acte. Certes, certains sont stoppés discrètement avant de perpétrer leurs crimes, mais d'autres y parviennent et continueront à y parvenir.
On conviendra facilement qu'il est difficile d'empêcher des gens déterminés de passer à l'acte, du moins tous, mais que des efforts doivent être faits pour qu'il y en ait le moins possible. Et c'est peut-être là que le bât blesse. On peut penser qu'on pourrait peut-être faire mieux. Du reste on doit le penser, et plus particulièrement les responsables opérationnels, mais à ceux-là je pense qu'on peut faire confiance, mais aussi et surtout nos dirigeants qui définissent le cadre de l'action. Or de ce côté-là les choses me paraissent un peu branlantes. Autant a-t-il été facile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme de pondre une loi qui me parait fort discutable et permettant de surveiller légalement et sans contrôle chaque citoyen mais dans un cadre bien plus vaste, tellement vaste que les limites sont difficiles à discerner, autant semble-t-il difficile de mettre hors d'état de nuire ou du moins de réduire les opportunités d'action de personnages identifiés comme dangereux. Pour être clair, le gouvernement par le biais de ses services peut mettre en toute légalité des caméras, des micros dans l'appartement de ma vieille mère, surveiller ses conversations et ses échanges, mais ne peut pas écarter de la circulation des Merah, Kouachi, Coulibali et tous les autres dont les noms ne sont pas restés dans ma mémoire ou dont j'ignore l'existence mais qui sont connus des services compétents. Moi y a un truc qui me gêne. Mais à priori pas tout le monde.
Pour ma part évidemment je pense qu'il faut agir en amont, à savoir empêcher les individus connus et susceptibles de commettre des attentats de passer à l'acte. Cela dit, je ne suis pas le seul, mais le problème que je vois c'est que les avis divergent sur la méthode. Faut dire que la France qui forme davantage de psychologues que le reste de l'union européenne et dont les sociologues qui ont pignon sur rue sont plus proches d'une idéologie de la domination transformant les coupables en victimes que d'une observation neutre de la société, part avec un certain handicap que le gouvernement a fait volontiers sien. Faut dire qu'avec des Taubira et des Belkacem y a pas eu trop de mal. Et donc combattre le terrorisme islamiste, j'insiste sur l'adjectif car ce n'est ni le basque, ni le corse dont il est question ici comme semble l'ignorer Hollande incapable de dire le mot, consiste essentiellement à pleurnicher sur le sort de quelques braves gars dont on se demande, mais pas longtemps, comment ils ont pu basculer dans l'abject. On fait dans le compréhensif dans ce gouvernement, et donc aux rafales de kalach on répond par le renforcement de la mixité sociale, de toute façon ça ne touche que les autres car soi on est à l'abri de ça, par la condamnation des contrôles dits au faciès, par des consignes de modération aux forces de l'ordre dans leurs interventions dans les cités, par des milliards injectés dans les mêmes cités, par la condamnation de la France rance et de l'apartheid dont elle est responsable, de son passé colonial et esclavagiste, par un léchage de babouche institutionnalisé dont ne saurait se dispenser tout élu digne de ce nom, les autres étant évidemment des fachos ou des phobes, etc. Car la liste n'est pas exhaustive. C'est comme le gamin chétif qui régulièrement file du pognon piqué dans le portefeuille de son père au gros salopard qui le menace dans la cour de récréation. Sauf qu'ici c'est la France qu'on dépouille pour préserver les apparences d'une paix sociale. Et que les discours de fermeté, et on a un spécialiste en la personne de notre premier ministre, ne sont là que pour camoufler une capitulation en rase campagne. Enfin voilà une manière bien originale de faire la guerre qui est comme on le voit particulièrement dissuasive.

Non pour moi, agir en amont c'est autre chose. Pour faire simple, je dirai que c'est éradiquer a vermine avant qu'elle se propage ou passe à l'acte. Quelques exemples : surveiller les mosquées comme l'autorise la loi de 1905 par son article 25 et interdire, en fait fermer celles ou se tient un discours davantage politique que religieux (article 26), et nous placerons l'appel au djihad et tout discours encourageant de respecter davantage le coran que les lois de la République dans cette catégorie ; mettre hors d'état de nuire tous ces gens fichés et si nombreux qu'on ne peut pas les suivre efficacement en les mettant dehors quand ils possèdent une autre nationalité que la française dont on les aura déchus dans le cas d'une double nationalité et en enfermant les autres à titre de prévention ou au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution et dont il serait dommage qu'il ne serve que pour satisfaire les caprices des écolos. Mais évidemment il faut aller plus loin et imposer à l'UE la même politique sous peine de dénoncer les accords de Schengen et de rétablir les contrôles aux frontières. C'est ça la guerre !  Quand des ennemis sont arrêtés sur le territoire en temps de guerre, on ne se contente pas de faire une fiche à leur nom, on les arrête et même parfois on les fusille dans le cas où ils opèrent en civil. Mais sans aller jusqu'à cette dernière extrémité sauf en cas de résistance armée bien sûr, les moyens existent de les mettre hors d'état de nuire même si ça fait verser des larmes aux pleureuses tellement compatissantes avec ces pauvres garçons.

Evidemment je n'ai aucun espoir que ce gouvernement ou celui qui lui succédera cesse de parler de guerre pour la faire réellement. Ou combien faudra-t-il encore de victimes pour qu'une action digne de ce nom, enfin autre chose qu'un numéro vert, soit entreprise ? Mais en attendant des haines parfois irrationnelles sont en train de se cristalliser augurant d'un conflit d'une autre ampleur, enfin un truc qu'on appelle la guerre civile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire