Dernière réponse au terrorisme
islamique : composez le 3117!
Enfin pour cela, et si vous prenez
le train bien sûr, attendez le 1er septembre, le temps de régler
quelques problèmes techniques, et en attendant, soyez vigilants, serrez les
fesses ou restez chez vous.
Voilà la réponse apportée par les
autorités et la SNCF au dernier attentat commis dans un train, à moins que ce
ne soit qu'un braquage, qui sait?, et dont le léger bilan tient davantage au
miracle qu'à autre chose et en tout cas qu'à une prise en compte sérieuse du
terrorisme islamique qui n'est désormais plus un risque mais un fait avéré.
Autant dire que c'est une guerre qui nous est menée et à laquelle nous
répondons de manière proportionnée par la rédaction de fiches S et la mise en
place de numéros verts qui, au moins, vous permettront avant de vous prendre
cette balle qui vous fera quitter ce monde de pouvoir alerter gratuitement,
c'est important, une opératrice dont on
espère que la voix sera douce et qui alertera ensuite son chef lequel, après
vérification sans doute, alertera les services compétents, à condition que sa
fiche soit à jour ou qu'il ne l'ait pas égarée. Et si ça marche, promis!, on
fait a même chose à la RATP.
Soyons sérieux ! Chaque acte
terroriste islamique nous fait davantage comprendre notre impuissance à lutter
contre des actes qu'on ne peut au demeurant guère éviter dans l'état actuel des
choses. Non pas parce que les services en charge de la lutte anti-terroriste sont
incompétents, preuve en est on apprend que chacun des terroristes islamistes qui
commet un attentat est fiché comme individu radicalisé donc dangereux et susceptible
de passer à l'acte, mais parce que justement ces gens connus des services
peuvent passer à l'acte. Certes, certains sont stoppés discrètement avant de
perpétrer leurs crimes, mais d'autres y parviennent et continueront à y
parvenir.
On conviendra facilement qu'il
est difficile d'empêcher des gens déterminés de passer à l'acte, du moins tous,
mais que des efforts doivent être faits pour qu'il y en ait le moins possible.
Et c'est peut-être là que le bât blesse. On peut penser qu'on pourrait
peut-être faire mieux. Du reste on doit le penser, et plus particulièrement les
responsables opérationnels, mais à ceux-là je pense qu'on peut faire confiance,
mais aussi et surtout nos dirigeants qui définissent le cadre de l'action. Or
de ce côté-là les choses me paraissent un peu branlantes. Autant a-t-il été
facile dans le cadre de la lutte contre le terrorisme de pondre une loi qui me parait
fort discutable et permettant de surveiller légalement et sans contrôle chaque
citoyen mais dans un cadre bien plus vaste, tellement vaste que les limites
sont difficiles à discerner, autant semble-t-il difficile de mettre hors d'état
de nuire ou du moins de réduire les opportunités d'action de personnages
identifiés comme dangereux. Pour être clair, le gouvernement par le biais de
ses services peut mettre en toute légalité des caméras, des micros dans
l'appartement de ma vieille mère, surveiller ses conversations et ses échanges,
mais ne peut pas écarter de la circulation des Merah, Kouachi, Coulibali et
tous les autres dont les noms ne sont pas restés dans ma mémoire ou dont
j'ignore l'existence mais qui sont connus des services compétents. Moi y a un
truc qui me gêne. Mais à priori pas tout le monde.
Pour ma part évidemment je pense
qu'il faut agir en amont, à savoir empêcher les individus connus et susceptibles
de commettre des attentats de passer à l'acte. Cela dit, je ne suis pas le
seul, mais le problème que je vois c'est que les avis divergent sur la méthode.
Faut dire que la France qui forme davantage de psychologues que le reste de l'union
européenne et dont les sociologues qui ont pignon sur rue sont plus proches
d'une idéologie de la domination transformant les coupables en victimes que
d'une observation neutre de la société, part avec un certain handicap que le
gouvernement a fait volontiers sien. Faut dire qu'avec des Taubira et des
Belkacem y a pas eu trop de mal. Et donc combattre le terrorisme islamiste,
j'insiste sur l'adjectif car ce n'est ni le basque, ni le corse dont il est
question ici comme semble l'ignorer Hollande incapable de dire le mot, consiste
essentiellement à pleurnicher sur le sort de quelques braves gars dont on se
demande, mais pas longtemps, comment ils ont pu basculer dans l'abject. On fait
dans le compréhensif dans ce gouvernement, et donc aux rafales de kalach on
répond par le renforcement de la mixité sociale, de toute façon ça ne touche
que les autres car soi on est à l'abri de ça, par la condamnation des contrôles
dits au faciès, par des consignes de modération aux forces de l'ordre dans
leurs interventions dans les cités, par des milliards injectés dans les mêmes
cités, par la condamnation de la France rance et de l'apartheid dont elle est
responsable, de son passé colonial et esclavagiste, par un léchage de babouche institutionnalisé
dont ne saurait se dispenser tout élu digne de ce nom, les autres étant
évidemment des fachos ou des phobes, etc. Car la liste n'est pas exhaustive.
C'est comme le gamin chétif qui régulièrement file du pognon piqué dans le
portefeuille de son père au gros salopard qui le menace dans la cour de
récréation. Sauf qu'ici c'est la France qu'on dépouille pour préserver les
apparences d'une paix sociale. Et que les discours de fermeté, et on a un
spécialiste en la personne de notre premier ministre, ne sont là que pour
camoufler une capitulation en rase campagne. Enfin voilà une manière bien
originale de faire la guerre qui est comme on le voit particulièrement
dissuasive.
Non pour moi, agir en amont c'est
autre chose. Pour faire simple, je dirai que c'est éradiquer a vermine avant
qu'elle se propage ou passe à l'acte. Quelques exemples : surveiller les
mosquées comme l'autorise la loi de 1905 par son article 25 et interdire, en
fait fermer celles ou se tient un discours davantage politique que religieux
(article 26), et nous placerons l'appel au djihad et tout discours encourageant
de respecter davantage le coran que les lois de la République dans cette
catégorie ; mettre hors d'état de nuire tous ces gens fichés et si nombreux
qu'on ne peut pas les suivre efficacement en les mettant dehors quand ils
possèdent une autre nationalité que la française dont on les aura déchus dans
le cas d'une double nationalité et en enfermant les autres à titre de prévention
ou au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution et dont il
serait dommage qu'il ne serve que pour satisfaire les caprices des écolos. Mais
évidemment il faut aller plus loin et imposer à l'UE la même politique sous
peine de dénoncer les accords de Schengen et de rétablir les contrôles aux
frontières. C'est ça la guerre !
Quand des ennemis sont arrêtés sur le territoire en temps de guerre, on
ne se contente pas de faire une fiche à leur nom, on les arrête et même parfois
on les fusille dans le cas où ils opèrent en civil. Mais sans aller jusqu'à
cette dernière extrémité sauf en cas de résistance armée bien sûr, les moyens
existent de les mettre hors d'état de nuire même si ça fait verser des larmes
aux pleureuses tellement compatissantes avec ces pauvres garçons.
Evidemment je n'ai aucun espoir que
ce gouvernement ou celui qui lui succédera cesse de parler de guerre pour la
faire réellement. Ou combien faudra-t-il encore de victimes pour qu'une action
digne de ce nom, enfin autre chose qu'un numéro vert, soit entreprise ? Mais
en attendant des haines parfois irrationnelles sont en train de se cristalliser
augurant d'un conflit d'une autre ampleur, enfin un truc qu'on appelle la
guerre civile.
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