Pas de doute, la justice fonctionne bien et en toute indépendance

Affaire Bettencourt: non lieu

Financement la campagne présidentielle de 2007 par le bédouin : rien trouvé malgré un an de mises sous écoutes de l'intéressé, d son avocat et sans doute malencontreusement de l'opposition. Par chance les ministres  de l'intérieur et de la justice n'étaient pas au courant des activités d leurs services. Sinon on aurait pu croire que… Quant à pépère qui à la même époque enfreignait en toute conscience la loi rue du Cirque en s'y promenant le visage masqué par un casque intégral, il avait d'autres  chattes à fouetter.

Affaire Karachi: que dalle!

Scandale de Panama : rien trouvé!

Affaire Stavisky: non plus!

Urba Graco: c'était pas lui!

Grossouvre, Bérégovoy : ses empreintes n'ont pas été retrouvées sur l'arme.

Ecoutes de l'Elysée : on a bien tenté l'uchronie mais ça n'a pas fonctionné. Barril a vendu la mèche. Du coup c'est lui qu'a des ennuis.

Mais là enfin on a trouvé. Il a proposé, en échange de certains renseignements, à un juge qui n'avait pas accès à la procédure qui le concernait d'intercéder pour lui pour l'obtention d'un poste qu'il n'a pas eu au moins en partie parce que ceux qui décidaient de l'attribution du poste n'ont pas eu vent d'une quelconque intervention. Ça c'est du lourd. Ce faisant il a violé le secret d'une instruction dont les rapports étaient étalés dans les bonnes pages du Monde et de Médiapart qui en tant qu'auxiliaires de justice en ont évidemment le droit.

Vive la justice sereine, indépendante où les juges d'instruction instruisent à charge et à décharge, ne se  commettent pas dans des tribunes indiquant leurs dégout pour tel ou tel candidat à la présidentielle, n'affichent pas publiquement leur haine pour des personnes ayant une certaine idée de la justice qu'ils ne partagent pas, et qui prennent bien soin d'enfermer dans un coffre leurs rapports d'instruction ou prennent garde à ce que des pages ne tombent pas du dossier quand ils traversent la cour du palais de justice alors qu'ils sont suivis par Plénel.

En résumé vive la justice sous pépère menée avec maestria par Taubira.