"En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux." Chateaubriand

samedi 13 octobre 2012

Et encore une louche de repentance!


Je ne sais pas si c'est la présence de Taubira dans ce gouvernement ou un acharnement des socialistes à dénigrer la France en même temps que de s'assurer de la mise en place des outils qui précipiteront son déclin, mais une fois de plus on peut constater que tout est bon pour réduire notre pays à cette image de puissance maléfique, heureusement en déclin.

Si on avait pu constater une mise en parenthèse de cette dynamique de la repentance qui nous ronge depuis quelques dizaines d'années pendant la présidence de Sarkozy, il devient certain qu'avec la nouvelle fine équipe arrivée au pouvoir grâce au rejet de la précédente et principalement de son chef, et à toute une série de mensonges dont on ne peut que constater aujourd'hui l'évidence, à l'image de ce traité défendu à l'Assemblée par ceux qui en avaient dénoncé le caractère inacceptable et juré qu'ils allaient le renégocier, donc il parait évident que l'équipage constitué par nos deux chevaux de course dans un état déjà aussi pitoyable que s'ils venaient de traverser un champ de mines, dans le cadre de ces différentes mesures sociétales qu'ils nous concoctent et destinées à affaiblir encore davantage une cohésion et un sentiment nationaux déjà bien mal en point, va se faire le chantre de ce sport qu'affectionnent les ennemis intimes de leur propre pays et qu'est la dénonciation des crimes commis par la France à travers les siècles.

De l'histoire de France, de celle qu'on enseignera aux enfants de ce pays, il ne restera bientôt que cela. Si Louis le Quatorzième et Napoléon sortent des enseignements de l'histoire au collège, nul doute qu'on leur laissera une place de choix dans le grand chapitre consacré à l'esclavage, l'un pour le fameux code noir, l'autre pour le rétablissement de l'esclavage. Ainsi les enfants devenus adultes seront-ils préparés, quand les dernières résistances auront été vaincues, et on s'y emploie, par la loi, par la pression médiatique, à accepter d'être les descendants des pires ordures que la terre ait portées et le fait que, eux, rédemptés par les soins de l'idéologie, soft mais efficace, de la dissolution de la nation, ne seront plus bientôt chez eux que des invités.

Car cette entreprise de repentance est davantage qu'une entreprise de démolition habilement camouflée sous des vagues oripeaux humanistes. C'est aussi une préparation à un avenir où les hiérarchies fondés sur des différences de puissances de tous ordres, politiques, économiques, militaires, philosophiques, scientifiques, devront s'effacer au profit au mieux, d'une monde sans aspérités, au pire d'une inversion de ces hiérarchies. Les agitations qui secouent le monde actuellement indiquent que c'est sans doute vers le pire que nous nous dirigeons et auquel on ne veut surtout pas résister, sauf quand sa forme devient trop excessive. On fait la chasse aux salafistes aux intentions criminelles mais on tolère que les cantines scolaires se hallalisent, parce que c'est plus facile, parce que c'est économique et parce qu'il est normal de se soumettre aux exigences minoritaires. Pensez-donc, on leur en a fait tellement voir dans le passé! En fait tant qu'on reste dans le soft, tout est acceptable, sûrement.
Le temps, la démographie, les éloges multiples de la diversité devenue condition indispensable à la réalisation d'un avenir radieux, et la culpabilisation incessante des majoritaires, des blancs dits de souche, pour être clair, feront leur œuvre. Les actes terroristes d'ailleurs sont des freins à cette réalisation car il se pourrait que quelques uns sortent de leur léthargie et commencent à réfléchir sur la réalité de ce vivre ensemble, ce mot tarte à la crème d'autant plus employé que les gens, davantage en fonction de leurs appartenances ethniques et/ou religieuses que sociales se séparent ou en expriment le désir. Désir de ne plus vivre avec ceux qui ne veulent plus nous ressembler, ne souhaitent pas s'assimiler, et on ne leur demande d'ailleurs plus depuis longtemps, désir de vivre son identité collective hors et même loin de chez soi en sans craindre d'en imposer les inconvénients aux autres priés, c'est une litote, de se taire ou de dégager si ça ne leur convient pas, voilà ce qu'est le vivre ensemble aujourd'hui. Nous vivrons certes tous ensemble sur un même grand territoire mais surtout dans des territoires séparés autour desquels s'hérissent de plus en plus des frontières infranchissables ou marquant un danger pour ceux qui les franchissent.
Mais rassurez-vous! Nous sommes actuellement dans une phase transitoire qui finira bien par s'achever. Par un retournement des hiérarchies anciennes et évidemment détestables, selon la bienpensance. Car de ce combat feutré, mais à peine finalement, qui se déroule chez nous même, on peut déjà deviner les vainqueurs. Ils gagnent chaque jour un peu de terrain, de manière larvée. Pour vous en convaincre souvenez-vous comment se passait l'accueil des petits musulmans dans les cantines scolaires encore dans les années 70 qui ne demandaient qu'à ne pas manger de porc, qu'on remplaçait sans difficulté souvent pas un steak. Donc les uns avancent pendant que les autres reculent. L'issue, à moins d'un sursaut est donc très prévisible.

Et voilà donc qu'au milieu de ce lent processus me parvient une information lourde de sens qui ne fait que confirmer mes hypothèses. Figurez-vous qu'à Matignon, on réfléchit. Rassurez-vous, pas aux moyens d'endiguer la crise, pas aux moyens d'endiguer le chômage, tout ça doit bien être secondaire. Non, à part au mariage homosexuel et à l'homoparentalité, à part au vote des étrangers qui lui rentre bien dans le processus de défrancisation du pays, on réfléchit aussi aux moyens de réparer les conséquences de l'esclavage. Dès le 29 mai, avant même les législatives et alors que la colle des tapisseries changées dans les ministères n'avait pas encore terminé de sécher, tout ça pour vous dire l'urgence, des associations étaient reçues à Matignon pour évoquer ce problème des réparations. Et puisque ce problème semble bien réel, un nouveau rendez-vous était organisé à Matignon très récemment pour réfléchir sur ce sujet crucial, vous en conviendrez.
Peu avant cette dernière réunion un appel était publié dans le Monde pour exiger ces réparations. Parmi les signataires vous trouverez sans aucun souci tout ce que la France peut compter d'ennemis de la nation, entre autres des syndicalistes, des écologistes, des communistes, des philosophes, des sociologues, des membres d'associations, et aussi en tant que personne morale, des partis politiques, le PCF et les écolos, des syndicats, la CGT, SUD et le syndicat de la magistrature évidemment, et diverses associations à caractère souvent communautaire dont le CRAN. Le pivot de l'argumentation développée est une loi Taubira qui demeure insuffisante parce que tronquée dès l'origine, maudits soient les parlementaires, d'un alinéa prévoyant des réparations et que je vous cite : "Il est instauré un comité de personnalités qualifiées chargées de déterminer le préjudice subi et d'examiner les conditions de réparation due au titre de ce crime. Les compétences et les missions de ce comité seront fixées par décret en conseil d'état." Désormais que Taubira est ministre de la justice on peut donc espérer que le "membre" amputé rejoigne son corps pour que justice soit faite.

Mais avant même qu'un nouveau texte de loi ne voie le jour, on constate donc que Matignon, hyper réactif, comme à son habitude, s'est jeté sur le sujet prévoyant avant le 8 novembre une réunion interministérielle pour plancher sur la chose. Car évidemment, la loi de 2001 amputée, les musées, monuments divers, la reconnaissance par 'Etat d'un crime contre l'humanité, ça ne suffit pas. Il faut réparer et autrement que symboliquement. Car des gens, des villes, le pays se sont enrichis sur le dos de la traite et même si ça commence à faire loin dans le temps il faut réparer. Certes, ceux qui ont participé et se sont enrichis on ne pourra plus leur faire grand mal, mais restent les villes et l'Etat. Le collectif pense d'ailleurs très sérieusement à faire contribuer tous ceux-là. Sous quelle forme on ne sait pas trop, c'est donc pourquoi il faut réfléchir. En fait quand on lit leur texte et surtout la conclusion, c'est une question de principe. Et je les comprends. Car ce n'est pas tant les effets directs de réparations (à qui et à quoi d'ailleurs?) qui les intéressent ces gens-là, c'est une fois de plus d'humilier leur pays, de le voir se trainer plus de 10 ans après cette fameuse loi mémorielle encore une fois à genoux.
Pourtant en termes de réparations les descendants des esclaves, des nôtres du moins, n'auront pas trop eu à se plaindre. Ils auront pu accéder aux mêmes droits que leurs anciens maitres en recevant leur nationalité, ils auront bénéficié sur les territoires devenus départements de subventions, d'aides fiscales, enfin d'un flux d'argent donc aucune collectivité locale métropolitaine n'oserait rêver, et, cerise sur le gâteau, on a même donné un maroquin, et pas un des moindres, à Taubira. En termes de réparations, ça ne me parait déjà pas mal d'autant plus que ça n'a pas l'air de vouloir vraiment s'arrêter malgré la crise.

Et au-delà de cela, pourquoi la France devrait-elle porter sur ses épaules seule et éternellement ce fardeau de la faute de l'esclavage? Il y a bien eu d'autres esclavages. Il y a bien eu aussi une traite musulmane bien longue dans le temps que la traite atlantique, et une traite intra-africaine. D'ailleurs sans l'aide des Africains la traite des noirs n'aurait sans doute pas pu voir le jour ou être aussi prospère. Et puis il n'y avait pas que la France qui était concernée en Europe. Et puis encore, il serait peut-être plus utile que tous ces penseurs, certes pas Thibaut ou Mamère, signataires de l'appel, se penchent sur un problème sans doute plus urgent : celui de l'esclavage qui existe encore de nos jours, notamment en Afrique.
Mais évidemment tout cela ne cadre pas avec leur objectif qui reste celui de salir leur pays, de l'affaiblir jusqu'à ce qu'il disparaisse. Peut-être gardera-t-on quand même le nom? Comme un trophée accroché au mur de la dissolution nationale.

3 commentaires:

  1. bonsoir, NS voulait une Afrique debout et autonome
    FH est allé dire à l'Afrique un désir d'avenir sous couvert hypocrite et en notre nom de réparer
    il est allé organiser notre intervention au Mali
    le partenariat économique avec cette émergence est indispensable
    le premier était franco, le deuxième est sournois et camelot, je te donne notre repentir et réparation,fais gaffe je serais intraitable sur les droits de l'homme la démocratie en retour essaye de pas te faire avoir avec les émergents chinois et autre et file moi un coup de main au Mali
    du téléphoné fabiusin ou autre cacique
    quant au roman de la France Afrique, je me marre, Dieu énumèrera les épisodes et les multinationale s'en tappent

    j'ai une saine colère on en a pour cinq ans de cet enfumage

    prendre les africains pour des c...si on se donne la peine d'analyser

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  2. Je me demande pourquoi on continue à parler de françafrique puisque ce ne peut être une réalité que si les Africains le veulent. Maintenant ils ont le choix avec la Chinafrique, l'Usafrique, le Qatarafrique et surement d'autres clients.
    Bientôt l'Afrique ne sera plus qu'un prétexte à repentance, rien de plus.
    J'imagine par exemple le temps qu'aurait pu durer l'invasion du Nord-Mali par les islamistes au temps de de Gaulle et même jusqu’à Giscard, à cette époque où on faisait ou défaisait les régimes.Après on est entré dans du glauque avec indécence comme au sommet de Bujumbura.

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  3. lisez le blog de l'homme africain, je ne suis pas allée jusqu'à la fin, fatiguée, mais je meurs de rire avec le début

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