La nuit dernière s'est produit à Lille un événement meurtrier dans une discothèque. Un individu défavorablement connu des services de police, le cas inverse aurait été étonnant, chassé d'une discothèque et est revenu sur les lieux armée d'une kalachnikov dont il a fait usage, tuant deux personnes au hasard et en blessant quelques autres. L'individu en question a pris la fuite avec un autre individu, vraisemblablement vers la Belgique où il possède une résidence.
Voilà résumée l'information que vous pourrez trouver en ligne sur la plupart des sites d'information français. L'individu est connu des services de police mais reste pour le lecteur lambda et ceux moins lambda qui pourraient éventuellement l'identifier au coin d'une rue un parfait anonyme.
Quand l'information est ainsi traitée, on a compris. On s'interdit de stigmatiser, donc de donner l'identité de l'individu, du meurtrier, n'hésitons pas sur les mots parce qu'évidement il est soit étranger, soit d'origine étrangère.
Simultanément la presse belge, en voisine traite de la même information et voilà ce qu'on peut lire, avec photo à l'appui : "…Faycal M., la trentaine, est considéré comme extrêmement dangereux. L'homme, bien connu des services de polices français, possède une seconde résidence à Bruxelles, où il passe régulièrement du temps….".
Pourquoi cette (auto?)censure?
jadis les photos des délinquants étaient publiées les noms aussi, ce qui nous permettait mon père et moi de nous disputer
RépondreSupprimerlui, "non mais encore des..."
moi, "papa arête!"
il avait cette capacité bonhomme de constater les faits et je ne me rendrai pas ridicule, il n'était pas raciste
au jour d'hui, il ne faut surtout pas avoir l'air de stigmatiser, surtout pas énerver le citoyen avec les dangereux en liberté, et je crois que depuis 2002 il est interdit de publier de telles photos avec les noms
par contre les délinquants en col blanc célèbres sont hors du champs et c'est la curée sans preuves
bon, il s'est disputé avec le videur, il a dit: je vais revenir, tout le monde a vu qu'il était arabe et le videur aurait du "vider" la boite en vitesse
le b et a ba, dans ma bonne ville "il" avait dit, je vais revenir, dans un bar...1 mort, lui, deux bléssés grave dont le tenancier, s'il n'avait pas tiré il perdait le bras sous le sabre
code d'honneur, tout le monde sait ça
épilogue, le tenancier a ensuite coulé à pic
Le truc c'est que le silence est toujours révélateur de l'origine du criminel.
RépondreSupprimerA partir de là on peut en déduire qu'on nous cache de l'information pour ne pas nuire à cette merveilleuse image d'une société apaisée qu'on voudrait nous imposer. Les effes sont évidemment inverses.