C’est la fête chez les
anti-racistes et les valeureux pourfendeurs de l’islamophobie. En cette période
de Noël, horrible référence, ils sont effectivement gâtés. En tout cas, on sait
déjà qu’ils sont bien pourris dans leurs têtes, ces procureurs des temps
modernes, ces Vychinski au rabais qui malgré leurs forfaits survivent à tout et
conservent leurs honneurs, même si le leur est depuis longtemps passé aux
oubliettes.
Ces gens on les trouve pêle-mêle
dans les médias, les fameuses associations et le monde politique. Grâce à une
collusion sans faille, ils forment un système bien huilé, terriblement efficace,
d’une terrible cohérence si on oublie d’aller fouiller et de s’apercevoir que
derrières leurs vertus de chaisières se camoufle une abjection pour la liberté
de penser et de s’exprimer, pour la démocratie qu’ils prétendent chérir, et
pour ce qu’ils appellent un vivre-ensemble qui n’est concevable pourtant qu’avec
des gens qui pensent comme eux. Ces gens-là en sont restés à Saint-Just : « Pas
de liberté pour les ennemis de la liberté ! ». Mais ils ne finiront
pas comme lui bien abrités derrière leur image parfois de faux rebelles,
parfois de faux notables d’une république vertueuse. En fait c’est la
république qui est faussement vertueuses et eux en sont les dignes et sombres
représentants. Comme ils sont les dignes représentants d’une certaine époque où
il est de bon ton de rejeter les « vieilleries ». Je fais référence
ici à la révolution culturelle en Chine quand Lin Piao annonçait le programme :
se débarrasser des 4 vieilleries, à savoir la vieille pensée, la vieille
culture, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. Inutile que je
développe, les gens honnêtes trouveront moult exemples pour comprendre cette
analogie que je fais. Quant aux autres, inutile de prendre la peine d’expliquer
ce qu’ils ne voudront jamais comprendre. Car oui évidemment pour les
progressistes ce n’est que sur l’éradication du passé que pourra se construire
autre chose. Quoi ? A mon avis ils ne le savent guère, n’ayant d’autres
visions à nous offrir qu’un monde qui jamais n’adviendra et auquel eux-mêmes
sans doute ne croient pas. C’est cela d’ailleurs qui les différencie de leurs
références révolutionnaires, qui en fait de vrais minables, car eux vivent et
prospèrent sur de la posture. Ils ont défini et promu ce qui est « le bien »,
mais juste par antithèse, c’est la marque de ceux qui préfèrent détruire plutôt
que construire, en désignant ce qu’est « le mal ». Et, ignorant leurs
profondes contradictions, clouant au pilori ceux qui les mettent à jour, ils se
font une place qu’ils ne méritent pas, vivant souvent en parasites engraissés
par celui-là même qu’ils détestent le plus, à savoir le « franchouillard
nauséabond » représentant de cette France rance, ainsi que la nomme notre
fringant premier ministre, et dont la vocation est de disparaitre. « Payez
pour disparaitre », tel pourrait être un des mots d’ordre de ces gens.
Car quel que soit l’un des trois
cercles mentionnés plus haut auquel ils appartiennent, ils ont cela en commun,
même si c’est avec des nuances, de vivre essentiellement de l’argent public,
celui donc de nos impôts, payés essentiellement par les gens qu’ils méprisent
le plus.,
S’il en fallait une preuve, il
suffirait de regarder le nombre d’associations qui se sont donné pour mission
de combattre le mal. Car au-delà des plus célèbres, SOS racisme, MRAP, LICRA,
LDH il en existe une multitude ayant toute la même raison sociale. Bien
évidemment toutes ces associations et en particulier les plus célèbres
susmentionnées, seraient bien incapables de subsister avec les seules cotisations
de leurs adhérents. Elles bénéficient donc de subventions publiques permettant
à leurs permanents de vivre confortablement, tout en bénéficiant d’une large
mansuétude quant à l’examen de leurs comptes. La générosité des belles âmes ne
saurait être astreinte au même contrôle pointilleux que les autres
organisations forcément moins nobles et à fortiori que les entreprises privées.
SOS racisme est un modèle du genre, enfin je veux parler de ce laxisme au niveau
du contrôle, celui qui permet quelques confusions, sans doute bien involontaires,
entre argent associatif et l‘utilisation particulière, parfois très éloignée
des buts de l’association, qui en est faite. On pourra avantageusement rappeler
une histoire de montres de luxe ayant touché l’un des anciens dirigeants de SOS
racisme, lequel bénéficia d’une grande indulgence de la part de la justice. L’argent
public peut bien être gaspillé par certains, dès lors qu’ils œuvrent pour le
bien, n’est-ce pas ?
S’agissant des politiciens, les
professionnels de la politique, ceux qui encombrent les médias, ceux qui nous
couvrent de leurs jugements de valeurs, leur subsistance ne vient que de l’argent
public. Elus, ils peuvent se préparer une heureuse retraite dont ils
définissent eux-mêmes les modalités. En cas d’échec électoral, en tant que
permanents de leurs partis ils peuvent continuer à survivre grâce à cet argent
toujours public versé aux partis. Jamais donc ils ne risquent de devoir travailler
et de devoir faire face à ces vicissitudes qui les éloigneraient de leur
impérieux devoir de nous dicter ce qui est bien et mal, de désigner à la
vindicte publique ceux qu’il faut faire taire.
Quant aux médias, quand ils
daignent sortir de leur rôle d’amuseurs publics, d’endormeurs des masses, et de
pourvoyeurs de publicité, quand donc ils se risquent à vouloir informer, ils
démontrent leur incompétence dans ce domaine, se faisant la voix de leurs
maitres ou rapporteurs des dépêches de l’AFP qui a les mêmes. Et donc, c’est
bien logique, ils ont du mal à vivre de leur indigence et doivent eux-aussi mendier
de l’argent public auprès de l’Etat, au nom d’un pluralisme démocratique qui
pourtant à du mal à se résoudre à accepter l’expression d’opinions sortant des
voies tolérées par le pouvoir en place.
Le cercle serait presque fermé si
on n’y ajoutait une justice parfois, j’ai bien dit parfois, au service d’une
idéologie relevant de cette vision binaire d’un monde partagé entre le bien et
le mal.
La roue est donc ainsi formée
destinée à broyer toute pensée dissidente, c’est-à-dire toute pensée non
conforme à cette vision d’un monde divisé entre les bons et les méchants, les
ouverts et les fermés, les multiculturalistes et les racistes ou islamophobes,
les progressistes et les réactionnaires (ou fachos). Tout doit rentrer dans l’une
ou l’autre des catégories et subir le sort réservé à l’une ou à l’autre.
Encensement ou ostracisme.
Toutes les méthodes deviennent
bonnes et en particulier le mensonge, la calomnie, et pour finir l’effacement.
Le discrédit jeté sur le goulag oblige à de nouvelles méthodes. A gauche on en
a beaucoup voulu à Soljenitsyne et encore maintenant il n’est toujours pas
pardonné par certains ( il n’y a qu’à se référer aux péripéties qui ont jalonné
le parcours menant du vote municipal à Paris pour baptiser une rue ou une place
à son nom après son décès et la concrétisation de ce vote). Le moyen était
radical pour faire taire les opposants mais rendu désormais impossible et en
particulier par lui. Et donc on tente de réduire au silence par d’autres
moyens. Le silence médiatique imposé en est un. L’utilisation d’une certaine justice
également. Et les deux en même temps c’est encore mieux. C’est là qu’on voit
toute l’utilité de la fameuse roue avec ses quatre éléments.
Alors aujourd’hui c’est Eric
Zemmour qui est la cible de tout ce beau monde. Le premier ministre, est-ce son
rôle ?, s’est référé plusieurs fois à lui pour décrire la France rance. Il
a déclaré qu’il ne méritait pas d’être lu. Le chef de la majorité parlementaire,
le bien portant Le Roux, un pro également de la politique, a exhorté les médias
à ne plus diffuser ses propos. Les associations parasites veulent le trainer
devant les tribunaux. Et un de ses employeurs (I TV) supprime de sa grille une
émission dont il était une des vedettes, une émission sans doute appréciée
puisqu’elle durait depuis 11 ans.
Effectivement son bouquin
déplait. Pas tellement en tant que tel. Les idées de Zemmour qu’il développe
depuis pas mal d’années maintenant sont bien connues et son livre a peut-être
cet unique mérite d’étayer ces pensées par des faits. Non ce n’est pas cela qui
perturbe nos vertueux représentants du bien. C’est le succès remporté par le
livre que certains ont tenté de minimiser en décrétant un ratio lecteurs (jusqu’au
bout)/acquéreurs. Eux-mêmes d’ailleurs ne l’ont souvent pas lu se contenant de
recensions plus que partielles ou alors en se focalisant sur certains passages,
ceux qui devaient, enfin plutôt aurait dû, et c’est sans doute ce conditionnel
non réalisé qui a augmenté leur rage, discréditer à jamais le trublion et sa
pensée. D’où cette insistance sur le chapitre consacré à Vichy et à la différentiation
faite entre juifs étrangers ou apatrides et juifs français. Même si cela avait
été relevé et noté par Hannah Arendt il y a près de 50 ans lors de sa restitution
du procès de Eichmann, on a voulu nous vendre ça comme une nouveauté évidemment
révisionniste. Calomnie! Certains s’y sont laissé prendre, par ignorance, par
confort intellectuel ou par peur d’être eux-mêmes confondus dans une catégorie
infamante. Car la terreur est évidemment à l‘œuvre dans ce genre de processus.
Notez le nombre de gens qui quand ils défendent Zemmour ou critiquent les
attaques dont il est l’objet n’omettent jamais en préambule de déclarer qu’ils
se démarquent de ses propos. C’est un préalable à qui veut être entendu. Pas
suffisant d’ailleurs.
Quoiqu’il en soit la vague de
haine développée et relayée par les médias pour submerger le polémiste n’a pas suffi
ni à l’anéantir, ni à le discréditer. Il fallait donc frapper plus fort. Et c’est
Mélenchon qui en a donné l’occasion en rapportant d’une manière fallacieuse une
interview donnée de l’autre côté des Alpes par l’homme à abattre. Zemmour ne
serait pas opposé à la déportation des musulmans !!! Rien que ça. Et cette
fausse révélation suffit à mettre la machine en branle que rien n’arrêtera même
quand il sera révélé que ni Zemmour, ni le journaliste qui l’interviewait n’ont
utilisé ce terme. C’est le journaliste qui le dit, qui admet avoir par facilité
résumé sa question avec ce terme terriblement connoté. Par chance il n’a pas
résumé en utilisant élimination à la place de déportation.
Trop tard, les loups sont lâchés.
Et nous voilà condamnés à un sinistre remake du « Loup et l’agneau »
de La Fontaine, vous savez « la raison du plus fort est toujours la
meilleure ». Sauf qu’évidemment Zemmour n’est pas un agneau et n’est pas
isolé. Sauf que les temps ont changé, que les gens qui vivent ou constatent
certaines réalités, celles décrites par Zemmour, n’ont plus guère envie de la
fermer. Et donc il se trouve que la pression des vertueux est de moins en moins
efficace, que leurs mensonges et méthodes ignobles apparaissent désormais au
grand jour et que le temps n’est pas loin où, malgré leurs puissants appuis,
ils devront s’effacer et laisser la place à de vrais débats d’idées. Certains à
gauche l’ont compris, sans doute animés d’un esprit plus démocratique que leurs
honteux collègues.
En attendant ceux-là peuvent
encore tenter de manifester leur pouvoir de nuisance et leur haine de celui qui
ne pense pas comme eux. Leur chasse va se poursuivre, vaine et surtout
contreproductive.
Et nul doute que leur prochaine cible,
il est temps que je justifie mon titre, auquel ils assureront sans doute un
très grand succès littéraire par leurs outrances, sera Michel Houellebecq avec
son prochain roman intitulé « soumission », simple traduction « d’islam ».
Encore un auteur qui ne méritera sans doute pas d’être lu, selon notre premier
ministre, mais que pour ma part je m’efforcerai de me procurer au plus vite
malgré les difficultés liées à mon éloignement géographique.
Belle analyse, et vivement le prochain Houellebecq !
RépondreSupprimerMerci! Plus l'occasion de découvrir votre blog.
RépondreSupprimer