Depuis de longues années déjà la France,
mais aussi d'autres pays européens, sont confrontés à des violences sporadiques
de grande ampleur sur leur territoire, touchant les biens privés ou publics et
surtout les personnes.
Ces dernières semaines de Paris à
Stockholm en passant par Londres, nous avons pu être témoins de ce phénomène
pouvant aller jusqu'au meurtre ou la tentative de meurtre prémédités.
Il n'est pas utile de faire un
historique approfondi du développement de cette violence pour comprendre
qu'elle coïncide avec une immigration massive aucunement maitrisée tant sur les
plans quantitatif que qualitatif.
Des barbares sont parmi nous disposant
souvent des mêmes nationalités que nous tandis qu'ils ne reconnaissent celle-ci
que pour ce qu'elle peut leur apporter. Il est en effet loisible de constater
qu'à Paris ou à Londres, lors des événements du Trocadéro ou à l'occasion du
meurtre d'un soldat, les fauteurs de troubles et les assassins disposent de la
nationalité du pays où ils opèrent. Même si par ailleurs, les mêmes brandissent
des drapeaux de pays étrangers, les mêmes que ceux qu'ils brandissaient à la
Bastille il y a un an, signe sans doute que certains sentaient que s'ouvraient
à eux de nouvelles opportunités, ou encore justifient leurs actes par les
soi-disant crimes commis par "leur" armée dans des pays lointains
dont la religion officielle et majoritaire est aussi la leur. Ces différents
signes indiquent clairement le sentiment que peuvent éprouver ces gens, jeunes
en général, vis-à-vis de leur pays, du pays qui les leur a fourni soins et
éducation gratuits et autres avantages d'autant plus important qu'ils
participaient moins à la richesse nationale.
Et pourtant!!! Et pourtant on
continue, les autorités continuent à minimiser les faits ou a leur donner une
interprétation dont à force on doit bien comprendre qu'elle est erronée.
Lors des événements du Trocadéro,
les événements ont d'abord été minimisés. Quelques individus gâchaient la fête,
selon les uns. Les ultras du PSG se manifestaient violemment comme à leur
habitude quand ils étaient encore admis au stade des princes, selon les autres.
Pour se diversifier, sans doute ont-ils cru bon de brandir des drapeaux
étrangers. Ou encore, comble du délire, c'était les conséquences des
manifestations contre le mariage pour tous, vous savez ces manifestations où
aucune vitrine n'a jamais été brisée, aucun passant détroussé, aucun bus
attaqué et aucune voiture brûlée. Mais il parait que ce sont ceux-là qui
représentent une menace pour la République. Dans le même ordre d'idée, le
Monde, le journal de référence et de Bergé qui en est une aussi, mais je ne dirai
pas dans quoi, interprétait les événements de Stockholm comme la réaction à un
développement de l'extrême-droite en Suède et de la banalisation de thèse
évidemment haïssables. Jamais il ne sera question de se demander s'il n'y a pas
dans cette interprétation une inversion entre causes et conséquences. Un peu
comme en France avec la montée du front national qu'on dénonce mais contre
laquelle on se garde bien de faire quelque chose, puisque ce serait admettre
qu'on a tort depuis plus de 30 ans et que les gentilles victimes, les nôtres
évidemment, ne le sont peut-être pas.
A Londres, on n'est pas allé
jusque là, mais il a bien fallu expliquer qu'il ne fallait pas généraliser.
Enfin vous connaissez, c'est le même topo que pour l'affaire Mehra, même si les
jours qui ont suivi sa mort, des éléments, graffitis, expressions ou autres,
indiquaient que ses actions ne révulsaient pas tout le monde, bien au
contraire. Au passage il faut dire que Mehra en aura désespéré plus d'un, de
Sopo, alors président de SOS racisme, à un journaliste dépité du nouvel obs qui
déjà se réjouissaient de pouvoir, alors qu'ils ne savaient rien, mettre tout
sur le dos d'une extrême-droite nécessairement violente et raciste et
antisémite. J'espère qu'ils s'en sont remis. Mais ces gens s'en remettent
toujours, n'ont jamais honte de rien et surtout pas de leurs idées ni de leurs
propos, même s'ils sont infâmants. Et ils continuent inlassablement leur juste
combat, traquant le facho dans des endroits à peine imaginables, mais se
reposant parfois pour traquer l'homophobe, enfin celui qui exprime des réserves
sur les évolutions du mariage et de la filiation, mais c'est pareil, et qui
comme par hasard, évidemment, se trouve être aussi d'extrême-droite, catholique
en plus. Donc quand on tue ou tente de tuer des militaires, à Toulouse, à
Montauban, à Londres, et hier à la Défense, il n'y a pas lieu d'en faire
davantage que l'indignation de bon aloi, et surtout pas de tenter de comprendre
qui et pourquoi. Et surtout pas de faire le lien avec cette violence quotidienne
devenue ordinaire et qui se manifeste de façon paroxystique lors d'événements
généralement festifs programmés : saint-Sylvestre, 14 juillet, fête à
l'occasion d'une victoire en championnat de France… En fait toute occasion est
bonne pour que débarquent dans les centres-villes des hordes de casseurs, de
voleurs, de délinquants venus des banlieues.
Mais au nom du politiquement
correct, au nom du vivre-ensemble, au nom des apports bienfaisants de la
diversité, silence! Silence sur les noms des délinquants qui se retrouvent
avantageusement, et aussi, n'en doutons pas, à l'insu de leur plein gré,
affublés de prénoms chrétiens dans Libé. Silence sur un grand nombre témoins
d'une haine vis-à-vis de la France, de la civilisation européenne, de la
religion chrétienne. Qui a entendu parler de ce prêtre tabassé violemment le 13
mai dernier par des maghrébins à Avignon (http://www.bvoltaire.fr/christophenowaczyk/un-pretre-tabasse-qui-en-parle,23154
)? Un tag sur une mosquée et c'est une affaire d'Etat, au moins un ministre se
déplacera criant son indignation aux médias qui relaieront pendant 3 jours au
moins. Mais un prêtre, laissé inconscient avec des fractures dans la rue, ça ne
vaut pas le déplacement, ni même une déclaration. Ça pourrait stigmatiser,
n'est-ce pas? Gardons cela pour les meurtres. C'est le moins… comme dirait
l'autre.
Ben oui! Car de temps en temps,
il y a quand même des choses qui doivent sortir, qui ne peuvent être cachées au
grand public.
Alors là il faut trouver des
explications et on n'est pas déçus. Les coupables deviennent par enchantement
des victimes. Certes ce qu'ils ont fait n'est pas bien, et on leur dira, n'en
doutez pas, mais comprenez… Comprenez que notre modèle assimilationniste (non,
ne riez pas) vise à les priver avec violence de leur identité. Comprenez que
notre racisme les a sans cesse discriminés, privés de l'accès à l'emploi, rejetés
dans des banlieues sordides où même les Français (de souche) ne veulent plus
vivre. Comprenez que nous avons colonisé leurs ancêtres, quand nous ne les
avons pas arrachés à leur terre pour le réduire en esclavage. Qui s'en
remettrait même après tant de siècles?
Sortez les mouchoirs! Inventez-nous
quelques plans banlieues généreusement financés à coup de milliards d'euros,
introduisez la discrimination positive ou supprimez la culture générale aux
concours administratifs pour leur ouvrir des portes et des emplois qu'ils ne
méritent pas.
Mais tout ça c'est un peu court.
Encore pourrait-on se laisser berner quelques secondes si seule la France était
concernée. Mais regardez les Britanniques : pas de modèle assimilationniste
chez eux. C'est le multiculturalisme qui est roi. Et on en voit les
conséquences!!! Mais, me direz-vous, c'est quand même un ancien pays
colonisateur et donc une partie des causes peut se retrouver chez eux de celles
que nous connaissons. Mais alors… Mais alors la Suède! La seule colonie de la
Suède fut la Norvège et il semblerait que les deux populations concernées, les
anciens colonisateurs d'une part et les anciens colonisés de l'autre,
parviennent à vivre dans des relations de bon voisinage. Et puis là-bas, pas
trop de racisme. Ce serait plutôt un excès de xénophilie qui serait la marque
des pays nordiques. Nos consulats en Afrique devraient d'ailleurs faire de la
publicité pour ces pays bien plus attractifs que la France en termes de
prestations sociales.
Donc finalement aucune des causes
sans cesse invoquées pour nous expliquer que la violence que nous subissons, eh
bien en quelque sorte nous la méritons, en tout cas qu'elle relève d'une
logique qui devrait nous porter à l'indulgence, ce que les juges ont déjà bien
intégré, aucune de ces causes ne tient la route.
Alors il faut chercher ailleurs. Certains
tentent de le faire, comme par exemple Hugues Lagrange, mais quelques autres
aussi, qui mettent en avant l'argument culturel. Mais celui qui se lance dans
ce genre d'explication doit savoir qu'il lui en coûtera. Lui sera un vrai
coupable car menaçant l'idéologie du vivre-ensemble.
Et pourtant si c'était là qu'il
fallait chercher pour comprendre. Et si c'était la vraie raison de fond! Et bien
cela obligerait à revoir beaucoup de choses : la politique d'immigration avec
notamment le regroupement familial, l'attribution de la nationalité française
par le droit du sol ou par naturalisation, le rétablissement de la double
peine... Enfin toutes ces choses sur lesquelles il est interdit de réfléchir à
voix haute. Pour la plus grande prospérité du front national.
Ça fait plus de 30 ans que nos
politiques se dérobent intoxiqués notamment par des élites autoproclamées et mondialisées
jamais atteints par les conséquences de leurs idées dont doivent souffrir les
autres. Et en silence, s'il-vous-plait.
Mais tout cela finira mal. Quand
on égorge un soldat ou tente d'en égorger un autre sur le sol national, c'est
qu'une guerre a déjà commencé sur ce sol. Et à un acte de guerre on ne répond
pas par un mot d'excuse ou une feinte indignation. Et si l'Etat continue à
jouer les autruches, d'autres voudront s'en charger.
Et ça commence déjà à un niveau
moins élevé certes. C'est ce maire qui appelle ses habitants via les réseaux
sociaux à empêcher par leur présence physique des tziganes de s'installer dans
leur ville. Avec succès. Ce sont ces habitants d'un quartier qui diffusent sur
le web les images de dealers qui pourrissent leur quartier. Et les dealers
changent de crémerie. Ce genre d'initiatives se multipliera pour pallier les
insuffisances d'un Etat qui ne protège plus ses citoyens au nom du droit de
ceux qui empoisonnent leurs vies.
Les alternatives à la dérobade de
nos "autorités" voient le jour et se développeront. Parce qu'elles
rencontrent du succès. Parce qu'elles apparaissent indispensables à ceux qui
subissent et qui en plus doivent la fermer. On peut les comprendre, même si les
conséquences risquent d'être terribles. L'Etat doit donc agir. Mais je crains
qu'il le fasse en réprimant davantage les initiatives citoyennes qu'en luttant
contre leurs causes. Une autre façon de se dérober.